Après une suspension des vaccinations AstraZeneca pendant quelques heures, la région italienne a décidé de les reprendre, excluant toutefois par précaution un lot de vaccins du laboratoire anglo-suédois.
La région du Piémont dans le nord-ouest de l’Italie a annoncé le 14 mars avoir repris les vaccinations AstraZeneca, en excluant toutefois par précaution un lot, après la mort d’un enseignant vacciné la veille. « Les administrations du vaccin AstraZeneca ont repris, après une suspension par précaution de quelques heures, visant à repérer et isoler le lot dont provenait la dose injectée à l’enseignant décédé », a expliqué en fin de journée la région Piémont sur son site internet.
Tous les autres lots peuvent désormais être utilisés, à l’exception de ce lot ABV5811, tandis qu’une réunion des autorités sanitaires a été convoquée.
La suspension initiale de toute utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 causé par le virus du PCC (Parti communiste chinois) était « une mesure d’extrême précaution, en attendant de vérifier s’il existe un lien de causalité entre la vaccination et le décès », a expliqué le conseiller pour la Santé de la région du Piémont, Luigi Genesio Icardi, dans le communiqué.
Un enseignant et un militaire décédés
L’enseignant est décédé dimanche à Biella, commune située au nord de Turin. Selon l’agence Ansa, l’homme était âgé de 57 ans et enseignait la clarinette dans un conservatoire. Jeudi, à titre de précaution, l’Italie a décidé d’interdire l’utilisation d’un autre lot de vaccins anti-Covid- d’AstraZeneca/Oxford en raison de craintes liées à la formation de caillots de sang.
Des inspecteurs du ministère italien de la Santé se sont rendus dimanche en Sicile pour mener l’enquête sur la mort d’un militaire de 43 ans décédé le 9 mars dans l’île du sud de l’Italie après l’injection d’une dose du vaccin AstraZeneca. Une autopsie du corps a été réalisée samedi à l’hôpital de Catane (est de la Sicile).
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