Gabriel Attal a promis mardi de « continuer à réformer » afin de « réduire nos déficits » en se disant favorable à ce qu’on « rouvre le chantier » de l’assurance chômage pour avoir « un modèle social qui incite davantage à l’activité ».
« C’est évidemment une priorité de réduire nos déficits, d’assainir nos comptes pour les générations futures (…) Oui, on va continuer à réformer », a déclaré le Premier ministre, interrogé sur RTL sur les critiques d’Édouard Philippe à cet égard.
L’ancien Premier ministre du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a regretté lundi que la France « ne réforme pas grand chose », dans un entretien à L’Opinion où il s’inquiète de l’état des finances publiques et appelle à considérer la dette comme une « obsession politique ».
« Je le rejoins totalement dans le fait que c’est évidemment une priorité de réduire nos déficits », a répondu M. Attal, en marge d’une visite qui doit durer toute la journée au Salon de l’agriculture.
À cette fin, M. Attal a confirmé être favorable « à rouvrir le chantier » de l’assurance chômage du fait du ralentissement économique qui devrait creuser les dépenses et ralentir les recettes.
Inciter la reprise d’emploi
Le Premier ministre estime également qu’il y a « une attente des Français pour avoir un modèle social qui incite à la reprise d’emploi ».
« Les partenaires sociaux sont en négociation jusqu’à fin mars. Donc on fera le point dans les prochaines semaines. Moi, je suis favorable à ce qu’on puisse avancer sur cette question », a-t-il affirmé.
Dans le JDD dimanche, M. Attal s’était fait plus précis. « On est passé de 24 mois à 18 mois de durée d’indemnisation, on peut encore la réduire. On peut aussi accentuer la dégressivité des allocations, cela fera partie des discussions », avait-il indiqué.
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