SOCIéTé

Attaque à Crépol: le révélateur «d’une guerre ethnique» et «les prémices d’une guerre civile», s’inquiète Marion Maréchal

novembre 24, 2023 21:24, Last Updated: novembre 24, 2023 21:24
By

Marion Maréchal, qui était l’invité d’Apolline de Malherbe sur RMC ce mercredi 22 novembre, n’a pas hésité à dénoncer le « racisme anti-blanc » dont aucun média ni homme politique ne parle, mais qui selon elle a été mis au grand jour lors de l’attaque à Crépol (Drôme) le week-end dernier.

Pour la tête de liste Reconquête aux Européennes de juin 2024, l’attaque mortelle ayant eu lieu à Crépol dans la nuit de samedi à dimanche dernier est révélatrice d’une « guerre ethnique » et des prémices « d’une guerre civile ».

« La réaction n’est pas à la mesure de la gravité »

Les propos relatés dans la presse – notamment par Le Dauphiné libéré et Paris Match – ont été suffisamment explicites pour Marion Maréchal. « On est là pour planter du Blanc, on est là pour tuer du blanc », ont crié les assaillants à Crépol, d’après les témoignages recueillis sur place. « Si ça n’est pas du racisme anti-Blancs, je ne sais pas ce que c’est. Et je trouve d’ailleurs que la réaction n’est pas à la mesure de la gravité », a d’abord indiqué Marion Maréchal.

« Imaginez si, à l’inverse, vous aviez eu Thomas et ses petits copains qui étaient descendus dans la cité avec des couteaux de 25 cm en disant : ‘On est là pour tuer de l’arabe et planter de l’arabe’, vous pensez qu’il se serait passé quoi ? » a-t-elle interrogé sur le plateau d’Apolline Matin. « Je pense qu’il y aurait eu une minute de silence à l’Assemblée nationale, branlebas de combat dans toute la classe politique pour nous forcer à nous mettre à genoux, émeutes urbaines et tutti quanti. Donc oui, j’utilise ce terme de ‘racisme anti-Blanc’ parce que malheureusement personne ne le dit. Or, c’est le cœur du sujet », a-t-elle expliqué.

« Pour un Mourad agressé, il y a dans ce pays 100 Thomas agressés ou tués »

Apolline de Malherbe a demandé à Marion Maréchal pourquoi elle n’avait pas réagi aussi promptement à l’affaire Mourad, un jardinier agressé au cutter par un septuagénaire dans le Val-de-Marne ce vendredi 17 novembre. « Vous ne pouvez pas me demander de réagir de la même manière à une agression – une fois de plus tout à fait condamnable […] – et à un raid meurtrier, prémédité, qui aboutit à la mort d’un jeune homme de 16 ans avec 17 blessés dont 3 graves », a-t-elle répondu, précisant que « ce n’est pas la même chose ».

Elle a pointé le fait que l’affaire Mourad a suscité beaucoup de réactions, alors que pour l’attaque de Crépol, il a fallu « attendre 24 heures » avant que Gérald Darmanin « ne se réveille » sur le meurtre de Thomas, notant au passage qu’il « avait réagi plus vite sur l’affaire du chat écrasé dans la gare parisienne ».

« Pour un Mourad agressé, il y a dans ce pays 100 Thomas agressés ou tués, c’est ça la réalité », a-t-elle encore martelé. La journaliste a pointé le fait que le principal suspect dans le meurtre de Thomas était un jeune « né en France et de nationalité française ». « Oui, je sais qu’on a fabriqué des centaines de milliers de Français de papier, donc ça, je suis au courant. On est sur des profils qui sont toujours les mêmes. […] C’est très simple, quand vous avez des gens qui disent je viens pour planter du Blanc et tuer du Blanc, […] j’en conclu que ce ne sont pas des Français de souche », a-t-elle expliqué.

« Quartier libre » pour le racisme anti-Blanc puisque « ça n’existe pas »

Selon Marion Maréchal, c’est « toujours le même phénomène », à savoir « des jeunes issus de la cité, en logement HLM – parce que tant qu’à faire, autant payer avec nos impôts la solidarité nationale pour des barbares de ce type », et qui plus est, ce sont des individus « très défavorablement connus des services de police ».

« C’est quartier libre pour le racisme anti-Blanc puisque de toute façon, on a des gouvernements qui expliquent que ça n’existe pas, c’est ça la réalité. C’est ‘quartier libre’ pour les délinquants parce que l’État n’assume plus son rôle de justicier », s’est-elle désolée.

Se demandant pourquoi ces jeunes en arrivent à de telles extrémités, alors qu’ils sont multirécidivistes, c’est « parce qu’ils savent que la réponse pénale sera dérisoire » et arrivera « tardivement ». De plus, même s’ils sont condamnés, ils pourront sortir « après à peine quelques années parce qu’ils auront des remises de peines, c’est ça en fait l’engrenage terrible dans lequel nous sommes », a-t-elle poursuivi.

Pseudo-récupération ?

« Je suis outré par le procès en pseudo-récupération qu’on nous fait à chaque fois », a-t-elle ajouté, le qualifiant de « honteux ». Apolline de Malherbe a quant à elle signifié être frappée par le fait que chacun cherchait son camp, selon les différentes affaires telles que Mourad ou Thomas.

Faisant fi des « il ne faut pas récupérer, il ne faut pas en parler » venant « de la gauche, du gouvernement et de certains journalistes », Marion Maréchal a déclaré qu’elle continuerait d’en parler. Réitérant des propos déjà prononcés, elle estime que ces actes sont « les prémices de la guerre civile ».

La solution selon elle, s’attaquer à la politique migratoire : « Arrêter d’importer sur notre sol des centaines de milliers de personnes », qui pour certaines d’entre elles « détestent la France », « ne respectent aucune de nos lois » et « se croient autorisées à profiter de la solidarité nationale ». En second lieu, traiter les dysfonctionnements au niveau de la justice, entre autres faire en sorte qu’il y ait des niveaux de places de prison suffisantes et « mettre les moyens nécessaires ».

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER