Un Libyen en situation irrégulière a blessé six personnes, dont une gravement, avec un poinçon dans la matinée du 11 janvier à la gare du Nord à Paris avant d’être maîtrisé par des policiers qui l’ont blessé avec leur arme de service.
L’homme, né en 2000 et arrivé en France il y a trois ans, est sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) et connu des services de police pour des faits de droit commun, a précisé une source policière.
Les autorités françaises n’expulsent pas vers la Libye en raison de l’instabilité politique qui règne dans ce pays, déchiré depuis la chute du Mouammar Kadhafi en 2012 par des affrontements entre factions rivales, a fait valoir le ministère de l’Intérieur. La France n’entretient « pas de canal d’échanges pour l’identification des ressortissants libyens », a-t-on ajouté.
Les faits se sont déroulés peu avant 06h45 dans la gare, en plein cœur du 10e arrondissement de Paris, à une heure de forte affluence. Au total, six personnes ont été blessées – cinq légèrement et une grièvement – , selon le parquet de Paris. Parmi elles, un policier de la PAF (Police aux frontières) a été légèrement atteint en tentant de maîtriser l’agresseur.
L’assaillant, dont le pronostic vital est engagé, a été hospitalisé, selon le parquet. Il est blessé au bras et au poumon.
Le caractère terroriste « n’est pas privilégié »
Aucun élément de l’enquête ne permettait mercredi soir d’évoquer une attaque à caractère terroriste, selon une source proche du dossier. Cette hypothèse « n’est pas privilégiée », a-t-on commenté.
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué qu’il était, pour l’heure, « en évaluation ». Une enquête pour tentative d’assassinat a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la police judiciaire.
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