Emmanuel Macron s’est rendu samedi à Thoiry (Yvelines) dans la boulangerie de l’époux de la fonctionnaire de police décédée la veille d’une attaque au couteau à Rambouillet pour apporter son soutien à sa famille « très bouleversée et très digne », a annoncé l’Élysée.
Il s’était auparavant entretenu dans la matinée avec le commandant divisionnaire de Rambouillet, Thierry Roznowski, pour lui exprimer « tout son soutien ainsi qu’aux collègues fonctionnaires de police », a précisé la présidence à l’AFP.
Le chef de l’État avait promis vendredi de ne « rien céder », après le meurtre au couteau d’une fonctionnaire de police dans un commissariat de Rambouillet, par un homme qui a été abattu par un policier.
Une réunion pour faire le point a rassemblé samedi à 15H30 les services et ministres concernés (Intérieur, Justice, Armées) autour du Premier ministre Jean Castex, qui a écourté sa visite en Occitanie.
Ont également assisté à cette réunion des représentants des services de renseignement, le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard, le coordinateur national du renseignement Laurent Nunez, et le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Aucune communication n’est prévue pour l’heure à l’issue de cette réunion d’information, selon Matignon.
Jean Castex s’est rendu samedi matin « au commissariat de Toulouse pour réaffirmer la détermination complète de l’État » face à la menace terroriste, selon Matignon.
Les premières gardes à vue dans l’entourage de l’assaillant du commissariat de Rambouillet (Yvelines) se poursuivent samedi et doivent aider les enquêteurs à dessiner le profil de l’homme, inconnu de la police et du renseignement, qui a tué vendredi à coups de couteau la fonctionnaire de police.
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