Attaque du Hamas le 7 octobre: plusieurs pays suspendent leur aide à l’Unrwa

Par Epoch Times avec AFP
27 janvier 2024 13:47 Mis à jour: 27 janvier 2024 18:07

Israël a promis samedi d’en finir avec l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), au cœur de l’aide humanitaire à Gaza mais prise dans la tourmente d’une polémique sur le possible rôle de certains de ses employés dans l’attaque du 7 octobre.

Les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont annoncé suspendre au moins « temporairement » leur financement de l’agence onusienne, prise dans la tourmente d’une polémique sur le possible rôle de certains de ses employés dans l’attaque du 7 octobre.

L’agence s’est séparée de plusieurs de ses employés – douze selon les Américains, accusés d’être impliqués dans l’attaque perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, sur la base d’informations des autorités israéliennes.

Les faits reprochés n’ont pas été précisés. Mais le chef de la diplomatie israélienne a affirmé samedi que l’Unrwa n’avait plus d’avenir dans la bande de Gaza, territoire palestinien où les combats se poursuivent jour et nuit depuis fin octobre. Le gouvernement veut s’assurer qu’elle « ne fera pas partie » de la solution après la guerre, a indiqué Israël Katz, espérant « faire cesser » toutes les activités de l’agence.

Les États-Unis vont « suspendre temporairement » tout futur financement à l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) après des allégations selon lesquelles des employés pourraient avoir été impliqués dans l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, a annoncé vendredi la diplomatie américaine. « Les États-Unis sont extrêmement préoccupés par les allégations selon lesquelles 12 employés de l’Unrwa pourraient avoir été impliqués dans l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre », a indiqué le porte-parole du département d’État Matthew Miller dans un communiqué.

Italie, Canada et Australie, Royaume-Uni ont emboîté le pas aux États-Unis

Vendredi, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell est resté prudent. Soulignant que l’agence jouait « un rôle vital », il a indiqué attendre « la pleine transparence » et des « mesures immédiates » avant de prendre une décision.

Mais l’Italie a suspendu son financement. « Nous sommes engagés à fournir de l’aide humanitaire à la population palestinienne, en protégeant la sécurité d’Israël », a écrit sur X Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères.

Son homologue australienne Penny Wong s’est dite « profondément préoccupée », tandis que le ministre canadien du Développement international Ahmed Hussen a réclamé des « actions immédiates » de la part de l’institution onusienne. L’Unrwa n’avait pas réagi samedi aux annonces de suspension des fonds.

Le Royaume-Uni suspend « temporairement » son financement à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) après des accusations des autorités israéliennes selon lesquelles des employés pourraient avoir été impliqués dans l’attaque du Hamas le 7 octobre, a annoncé samedi le gouvernement britannique.

Le Royaume-Uni « est consterné par les accusations selon lesquelles des employés de l’Unrwa ont participé à l’attaque du 7 octobre contre Israël », a écrit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. « Le Royaume-Uni suspend temporairement tout financement futur de l’Unrwa pendant que nous examinons ces accusations préoccupantes », a-t-il ajouté.

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