Mardi 29 mars, la cour d’appel de Lyon a prononcé l’irresponsabilité pénale de l’agresseur afghan de l’attaque au couteau qui avait fait un mort et treize blessés dans une station de métro de Villeurbanne en août 2019.
La chambre de l’instruction a rendu son verdict. Sultan Mohamad Niazi d’origine afghane arrivé en France en 2016 restera hospitalisé en psychiatrie et n’aura donc aucun autre procès.
La chambre de l’instruction a aussi prononcé l’interdiction de tout contact avec les victimes, l’interdiction de séjour dans la région lyonnaise (sauf en établissements hospitalier) et l’interdiction de port d’armes pour une durée de vingt ans.
« Allahou akbar »
Le 31 août 2019, Sultan Mohamad Niazi, aujourd’hui âgé de 36 ans, avait grièvement blessé treize personnes en hurlant « Allahou akbar » avant de les frapper avec un couteau de cuisine et une fourchette à barbecue, et poignardé mortellement Timothy Bonnet, un jeune homme de 19 ans sur le parking de la station Laurent- Bonnevay à Villeurbanne.
Lors de ses interrogatoires en février dernier et devant les médecins, Sultan Mohamad Niazi avait déclaré notamment qu’il entendait des voix et n’avait aucun souvenir de ses attaques.
Trois collèges d’experts avaient conclu à l’abolition totale du discernement, et donc à son irresponsabilité pénale.
« On ne juge pas les fous »
« Cette décision est une suite logique de l’audience et des avis des experts, c’est sans surprise », relève Me Frédéric Lalliard, avocat d’une femme grièvement blessée au visage.
L’audience du 11 février, où le parquet général avait requis un non lieu pour irresponsabilité pénale et une hospitalisation sous contrainte « n’a pas apporté toutes les réponses sur la détermination de cet individu » et « le mot terrorisme a été complètement éludé » dans cette affaire, ajoute son confrère Olivier Forray, avocat de la famille du jeune homme décédé dans l’attaque.
« On ne juge pas les fous », a réagi Thibaud Clause, avocat de la défense.
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