L’assassin de Samuel Paty, décapité vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), serait venu le même jour devant le collège, proposant quelques centaines d’euros aux élèves pour des renseignement sur le professeur d’histoire.
Selon les derniers éléments dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, le professeur d’histoire-géographie, décapité parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, l’assaillant aurait proposé de l’argent aux élèves du collège du Bois-d’Aulne pour qu’ils l’aident à identifier le professeur.
Conflans: un collégien a reçu de l’argent pic.twitter.com/DckuSp84LS
— BFMTV (@BFMTV) October 19, 2020
Le terroriste, Abdoullakh Abouyezidovitch, un jeune homme d’origine tchétchène âgé de 18 ans venant d’Évreux, a fait 80 km pour assassiner le professeur à Conflans-Sainte-Honorine.
Il aurait distribué au moins 300 euros, en billets de banque, afin que les adolescents du collège lui indiquent lequel était Samuel Paty. L’argent a dû circuler entre les mains de plusieurs collégiens selon une publication de le Le Monde de ce lundi 19 octobre. L’un d’eux, âgé de 15 ans, est placé en garde à vue dimanche.
L’information a été confirmée par le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard lors de sa conférence de presse samedi, précisant que l’assassin « avait sollicité des élèves afin de lui désigner la future victime ».
Attentat de Conflans : le tueur aurait distribué de l’argent à des élèves https://t.co/ojzEXDNGNA
— Europe 1 ??? (@Europe1) October 19, 2020
L’enquête continue, alors que l’une des questions à vérifier concerne l’activité du terroriste sur les réseaux sociaux. L’assassin a ouvert quatre comptes Twitter en quelques mois, sur lesquels il a diffusé des centaines de messages de haine. Sur l’un de ces comptes, ouvert en juin, il a revendiqué son acte vendredi en postant la photo de la tête de Samuel Paty. L’un de ses tweets, qui a été signalé en juillet à la DGSI, n’a pas eu de suite.
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Abdoullakh Abouyezidovitch a également relayé la vidéo postée par le père de l’élève qui appelait à la mobilisation contre le professeur en diffusant l’identité de la victime.
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