Le décret prend effet ce mardi 13 octobre.
Le Bangladesh va rendre le viol passible de la peine de mort, après une série d’agressions sexuelles qui suscitent depuis plusieurs jours des manifestations indignées dans tout le pays, a annoncé le 12 octobre le gouvernement.
Un décret en ce sens amendant la peine maximale prévue pour viol, jusqu’alors la prison à perpétuité, a été approuvé lors d’une réunion de cabinet par la Première ministre Sheikh Hasina, sous pression y compris de membres de son propre parti. Le président va promulguer le décret « qui prend effet demain » ce mardi, a déclaré le ministre de la Justice Anisul Huq.
Mettre fin à une culture d’impunité
Ces derniers jours, des manifestations se sont multipliées, à Dacca et dans d’autres villes pour réclamer la fin de ce qui est perçu comme une culture d’impunité, après la diffusion d’une vidéo devenue virale montrant plusieurs hommes déshabillant et attaquant une femme d’une communauté défavorisée. Une petite proportion seulement des victimes de viol obtient justice, selon des militants des droits des femmes.
Le Bangladesh (168 millions d’habitants) exécute régulièrement des condamnés malgré les critiques des groupes de défense des droits de l’homme. Depuis 2013, 23 personnes ont été pendues et le nombre de personnes attendant leur exécution s’élève à 1 718 au moins, selon un groupe militant local.
Focus sur la Chine – Arrestation de la mère de la virologue Yan Limeng en Chine
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.