Alors qu’une audience de destitution se déroulait lundi au Capitole, le président Donald Trump a profité d’une table ronde à la Maison-Blanche pour promouvoir un projet de loi visant à donner accès aux choix éducatifs à des millions d’« enfants oubliés » qui sont « pris dans un système scolaire terrible ».
« Le moment est venu de lutter pour les enfants oubliés, et c’est ce que nous faisons en matière d’éducation », a déclaré le président Donald Trump, en compagnie du sénateur Ted Cruz (Républicain – Texas), de Betsy DeVos, secrétaire à l’éducation, de Ron DeSantis, gouverneur de Floride, et de plusieurs élèves et d’enseignants qui utilisent les programmes d’enseignement scolaire de l’État. « Pendant des décennies, d’innombrables enfants ont été coincés dans des écoles publiques défaillantes. Dans mon administration, ces enfants ne seront plus oubliés. »
Le projet de Bourses d’études pour la liberté d’enseignement (Education Freedom Scholarships) est un programme de 5 milliards de dollars qui prévoit aider les familles à couvrir les frais de fréquentation d’une école privée ou publique de la maternelle au Lycée de leur choix ou à payer des produits éducatifs supplémentaires comme des cours en ligne et du tutorat après l’école, entre autres. Il accorderait également des crédits d’impôt fédéral aux particuliers et aux entreprises qui contribuent une partie de leur revenu imposable à appuyer les programmes de bourses d’études d’État, principalement pour aider les étudiants des régions à faible revenu.
La proposition, publiée pour la première fois en février dernier, a été accueillie favorablement par les défenseurs du libre-choix en éducation qui croient que les élèves et les parents méritent plus d’options éducatives. Elle s’est cependant heurtée à l’opposition des démocrates et des syndicats d’enseignants.
« C’est seulement la bureaucratie corrompue qui leur dit ‘non’ »
Ted Cruz, le parrain d’une version de la proposition au sénat, a déclaré à propos de son adoption que ce serait « la plus importante victoire des temps modernes en droit civil fédéral ».
« Tout cela concerne des millions d’enfants – des millions d’enfants des quartiers défavorisés, des millions d’enfants afro-américains, des millions d’enfants hispaniques, qui sont en ce moment coincés, désespérés – et de leur donner des bourses d’études », a déclaré le sénateur du Texas. « Et c’est seulement la bureaucratie corrompue qui leur dit ‘non’. »
Durant la rencontre, parents et élèves ont partagé leurs histoires personnelles sur la façon dont le libre-choix d’une école a changé leur vie et comment ils ont lutté pour cette liberté. Rebecca Friedrichs, une enseignante californienne de 28 ans, enseignant dans une école publique, a déclaré qu’elle avait intenté et gagné une poursuite contre la California Teachers Association, le syndicat d’enseignants qui avait forcé sa nièce, avec des besoins spéciaux, à quitter une école très performante pour retourner dans une école publique en difficulté.
« Les syndicats prétendent parler au nom des enseignants, mais je suis ici aujourd’hui pour vous dire qu’ils ne le font pas », a déclaré Friedrichs. « Le syndicat auquel j’ai été forcé de cotiser a été très néfaste pour mes propres étudiants, ma profession, mes fils et a fait un tort permanent à ma nièce. »
Walter Blanks, un élève qui a grandi dans un quartier difficile de Columbus, dans l’Ohio, a expliqué comment le fait d’avoir plus de choix en fait de scolarisation l’a aidé à éviter le mode de vie « conduisant de l’école à la prison ».
« Pendant que certains de mes amis allaient dormir au son des berceuses, je m’endormais sur les coups de fusil », dit Walter Blanks. « Mon éducation m’a permis de sortir de cette situation, et ça m’a ouvert à bien plus que ce que je ne pouvais le comprendre à l’époque. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.