Au moins cinq otages occidentaux, et un Sud-Africain, sont encore détenus au Sahel, après la libération d’un chirurgien australien de 88 ans, Arthur Kenneth Elliott, enlevé en 2016 au Burkina Faso et rentré jeudi soir en Australie.
Ce décompte ne recouvre que les cas ayant été rendus publics par leur entourage ou leur gouvernement, qui choisissent parfois de ne pas communiquer sur les enlèvements. Et ceux-ci ne sont pas systématiquement revendiqués par leurs auteurs.
Officier de sécurité roumain dans une mine de manganèse dans le nord du Burkina Faso, près des frontières du Mali et du Niger, Iulian Ghergut a été enlevé le 4 avril 2015 par des hommes armés. Son enlèvement avait été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune qui s’est peu après rallié au groupe jihadiste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Trois Italiens, un couple et leur fils, ont été kidnappés en mai 2022 dans le sud-est du Mali, un rapt attribué par les médias italiens à des jihadistes. Un religieux allemand, le père Hans-Joachim Lohre, dont on est sans nouvelles depuis novembre 2022, est également considéré comme ayant été enlevé au Mali. Ce prêtre catholique devait célébrer la messe dans un quartier de Bamako, mais il a disparu dans la soirée du 20 novembre 2022.
Un autre étranger, le Sud-Africain Gerco van Deventer, 47 ans, a par ailleurs été kidnappé en Libye le 3 novembre 2017, alors qu’il se rendait sur un site de construction d’une centrale à environ 1000 km de la capitale Tripoli. Trois ingénieurs turcs avaient aussi été enlevés avant d’être relâchés sept mois plus tard. Gerco van Deventer a ensuite été transféré au Mali.
Le journaliste français Olivier Dubois, libéré le 20 mars 2023 après avoir été enlevé en 2021 au Mali, a dit dans un entretien à la radio française RFI avoir passé plus d’un an en captivité avec lui.
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