Au Pays basque, les migrants affluent toujours plus nombreux dans l’espoir de franchir la frontière entre la France et l’Espagne

13 août 2018 18:57 Mis à jour: 13 août 2018 18:57

À Irun, ville du nord de l’Espagne frontalière avec la France, les migrants en provenance d’Afrique de l’Ouest ne cessent d’affluer dans l’espoir de pouvoir entrer dans l’Hexagone. Les services sociaux sont débordés et les capacités d’accueil de la ville du Pays basque espagnol sont saturées.

Pour la plupart venus d’Afrique de l’Ouest (Cameroun, Guinée-Konakry, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, etc.), les migrants s’accumulent à la frontière franco-espagnole, entre Hendaye et Irun, au Pays basque.

Depuis que l’Italie a décidé de refuser d’accueillir davantage de migrants sur son territoire, les côtes espagnoles connaissent un afflux sans précédent.

Depuis deux mois, la Croix-Rouge espagnole a fait venir au Pays basque près de 2000 migrants ayant accosté en Andalousie.

La plupart d’entre eux cherchent à entrer en France, mais, sans papiers, ils sont refoulés par les policiers français.

À Irun, le centre d’hébergement – qui ne compte qu’une vingtaine de places – est saturé et une soixantaine de migrants errent dans les rues de la ville.

Ceux qui n’ont pas trouvé d’hébergement se tournent vers les réseaux de bénévoles qui leur fournissent de la nourriture et des vêtements.

« Ils ont commencé à dormir dans la gare ou dans les parkings, c’est là que nous nous sommes rendu compte que la situation était inhabituelle », a expliqué Bibi Liras – une activiste espagnole qui vient en aide aux migrants – à l’AFP.

Plusieurs associations, comme SOS Racisme, estiment qu’elles « suppléent aux manques des institutions » et dénoncent un renforcement des contrôles des policiers français à la frontière.

De son côté, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques assure que les contrôles n’ont pas évolué depuis 2015 et les mesures prises à la suite des attentats ayant frappé la France.

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