Désormais officiellement candidat à l’élection présidentielle, Emmanuel Macron a déclaré sur LCI ce lundi 7 mars qu’il ne débattrait pas avec les autres candidats avant le premier tour, prévu le 10 avril prochain.
Emmanuel Macron a entamé son premier rassemblement politique en tant que candidat à la présidentielle, ce lundi 7 mars à Poissy. À cette occasion, il a énuméré une série de mesures pour un second mandat. Ce jour-là, le chef de l’État a également indiqué à un journaliste de LCI ne pas vouloir débattre avec ses adversaires avant le premier tour de l’élection présidentielle, alors que ces derniers le réclamaient.
[Exclu #LCI #linstantPoL] Emmanuel Macron refuse un débat direct avec les autres candidats à la présidentielle avant le premier tour. « Aucun Président qui se représentait ne l’a fait. Je ne vois pas pourquoi je ferai différemment. » #Poissy @TF1Info ? @solene_boissaye pic.twitter.com/Yn79NnmsQG
— Paul Larrouturou (@PaulLarrouturou) March 7, 2022
« Je préfère le débat avec les Français, c’est ce que je leur dois »
« Je ferai plusieurs formats que prennent tous les candidats. Mais après, je ne ferai pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour », a déclaré sans donner plus d’indications sur ces formats, le président de la République sortant lors de son déplacement à Poissy.
Pour expliquer les raisons de cette décision, il a avancé qu’« aucun président en fonction qui se présentait ne l’a fait », citant ses prédécesseurs, le général De Gaulle, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. « Je ne vois pas pourquoi je ferais différemment », a-t-il ajouté. « Je ne me dérobe pas du débat. Plutôt que de faire des meetings où des gens vous applaudissent parce qu’ils sont déjà convaincus, je préfère le débat avec les Français, c’est ce que je leur dois », a-t-il argumenté, alors même que sa première rencontre à Poissy, qui se voulait « libre » et « spontanée », avait été méticuleusement préparée.
Pour preuve ce soir-là à Poissy, des fiches circulaient parmi les 250 participants invités par le maire de la ville Karl Olive. Sur chacune d’elles, une question à poser au président était inscrite, ainsi que l’a rapporté France Inter, qui a pu se procurer lesdites fiches.
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