« Aujourd’hui on n’a plus rien à faire jusqu’à 3h du matin, donc on vole, on casse »

Le témoignage de ce jeune de 30 ans qui a grandi dans le quartier Place des fêtes du 19ème arrondissement de Paris sur la mort récente d’un jeune de 17 ans en dit long. Il montre la détresse d’une jeunesse des quartiers ayant besoin de se défouler et le difficile rôle des « grands frères » pour les empêcher de dériver vers la violence.



Le 24 octobre dans la nuit, lors d’une rixe entre la bande du quartier Justice et celle de la place des Fêtes, un adolescent de 17 ans a trouvé la mort à Paris. Vers minuit, les forces de l’ordre ont été alertées par un témoin qu’une violente bagarre sur le trottoir situé entre la porte des Lilas et Bagnolet. Les policiers découvrent un adolescent allongé sur le sol et couvert de sang. La victime est conduite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris XIIIe) où il décédera à 2 heures du matin des suites de ses blessures.

Omar, un habitant du 19ème arrondissement de Paris connaissait ce jeune, il a témoigné pour Brut.

Selon lui, c’est parce que la mairie a fermé le terrain de foot à cause de plaintes de riverains que les enfants du quartier, souvent issus de très familles pauvres voir « trop pauvres », trouvent d’autres défouloirs dans le quartier.

Ils avaient l’habitude de jouer jusqu’à 3h du matin, ce qui a fait poser la question à certains médias sur le rôle des parents et des familles dans ces cas-là.

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