La police australienne a arrêté mardi un homme qui a poignardé une femme en pleine rue du centre de Sydney et poursuivi plusieurs autres personnes aux cris de « Allah Akbar », ont déclaré à l’AFP des témoins de la scène.
Le terroriste a poignardé une femme et tenté de blesser plusieurs autres personnes avant d’être maîtrisé par des passants, mardi 13 août, dans le quartier d’affaires de Sydney. Cet homme de 21 ans, vivant à Sydney, est soupçonné d’avoir peu auparavant tué une jeune femme, a précisé la police.
Des images diffusées par des médias australiens montrent l’homme qui saute sur le toit d’une voiture en hurlant « Allah Akbar » en brandissant un couteau tout en criant « Abattez-moi ! »
La police a également indiqué avoir recueilli plusieurs témoignages rapportant l’utilisation de cette expression mais n’avait pas encore déterminé ses motivations avant de qualifier l’agression.
« A ce stade, il semble que cela (l’agression) ne faisait pas suite à une provocation mais nous restons l’esprit ouvert tandis que nous avançons dans l’enquête« , a commenté Gavin Wood un porte-parole de la police.
Témoin de la scène survenue peu après l’heure du déjeuner, Megan Hayley a précisé à l’AFP que l’agresseur d’une vingtaine ou une trentaine d’années, muni d’un énorme couteau de cuisine, avait poursuivi d’autres personnes dans le quartier d’affaires de Sydney après avoir poignardé une femme.
« Cinq ou six personnes se sont lancées à sa poursuite pour tenter de l’arrêter », a-t-elle ajouté, « et ils ont réussi à l’attraper et à le maîtriser ».
La police a salué le courage des personnes qui l’avaient maîtrisé, soulignant que ces gens étaient « des héros ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.