Project Veritas vient de publier un autre extrait de sa vidéo explosive montrant un cadre supérieur de Pfizer faisant diverses révélations. Dans un premier extrait, on voyait celui-ci expliquer que le géant pharmaceutique s’apprêtait à faire muter le virus artificiellement à des fins préventives. Dans cet autre extrait, on le voit s’avouer inquiet quant aux effets secondaires possibles du vaccin Covid‑19 sur le cycle menstruels des femmes.
Le deuxième extrait de cette discussion entre le Dr Jordon Walker, directeur de la recherche et du développement chez Pfizer, et le journaliste sous couverture de Project Veritas a été mise en ligne sur Twitter le 2 février.
Une réceptionniste de Pfizer a confirmé que le Dr Walker travaillait bien pour Pfizer. L’entreprise n’a pas contesté qu’il s’agissait de l’un de ses employés.
Dans ce nouvel extrait, il exprime ses inquiétudes quant aux effets secondaires du vaccin sur la santé reproductive des femmes. Il évoque des cycles menstruels perturbés.
« Il y a des irrégularités dans les cycles menstruels. Donc, les gens devraient enquêter sur ce point en aval parce que c’est un peu inquiétant. »
« Le vaccin [Covid‑19] ne devrait pas interférer avec cela [le cycle menstruel]. Nous ne savons donc pas vraiment [ce qui se passe] », ajoute-t-il, avant d’évoquer « la science » qui, selon lui, confirme que le vaccin ne devrait pas interférer avec « l’axe hypothalamo‑hypophyso‑gonadique » (axe HPG), qui sont « les hormones qui régulent leur cycle menstruel et des choses comme ça ».
BREAKING: @Pfizer Director Concerned Over Women’s Reproductive Health After COVID-19 Vax
« Something irregular about their menstrual cycles…concerning…vaccine shouldn’t be interfering…It has to be affecting something hormonal… »#Pfertilitypic.twitter.com/If8FpzweaO
— James O’Keefe (@JamesOKeefeIII) February 2, 2023
« J’espère que nous ne découvrirons pas quelque chose de vraiment mauvais en cours de route »
L’axe HPG est un mécanisme de régulation hormonale qui contrôle les cycles utérins et ovariens.
Lorsque le journaliste sous couverture lui demande s’il est normal que le vaccin interfère avec le cycles menstruel, le Dr Walker répond que « cela ne devrait pas [interférer] ». Il explique ensuite qu’« il se passe quelque chose mais que nous n’arrivons pas à mettre la main dessus ».
« J’espère que nous ne découvrirons pas quelque chose de vraiment mauvais en cours de route. J’espère que nous ne découvrirons pas que, d’une manière ou d’une autre, cet ARNm persiste dans l’organisme et que… parce qu’il doit affecter quelque chose d’hormonal pour avoir un impact sur les cycles menstruels. »
« Donc, d’une manière ou d’une autre, le vaccin doit interagir avec cet axe, l’axe HPG, pour causer des problèmes au niveau du cycle menstruel. »
Lorsque le journaliste demande si l’axe HPG est à l’origine des problèmes de fertilité, le Dr Walker répond : « Oui, parce qu’il contrôle le cycle. Donc si cela a un impact sur celui‑ci, cela doit avoir un impact sur ces hormones d’une manière ou d’une autre. Mais alors nous devons découvrir comment il a un impact sur ces hormones parce que la signalisation commence dans le cerveau. »
« Le vaccin ne traverse pas la barrière hémato‑encéphalique. »
Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) recommandent les vaccins Covid‑19 à toute personne âgée de 6 mois et plus, les femmes enceintes ou celles qui essaient de le devenir, à condition qu’elles soient éligibles.
« Rien ne prouve que les vaccins causent des problèmes de fertilité »
« Il n’existe actuellement aucune preuve que les vaccins, y compris les vaccins Covid‑19, causent des problèmes de fertilité chez les femmes ou les hommes », indiquent les CDC.
Le Dr Walker s’exprime dans un restaurant sans savoir qu’il est enregistré. Il explique qu’il y a eu beaucoup de pression pour se faire vacciner : « Moi-même, j’ai dû me faire vacciner sinon j’aurais été licencié. »
« J’espère que nous ne découvrirons pas quelque chose de vraiment mauvais en aval… Si quelque chose devait se produire en aval et que c’était, comme, vraiment mauvais ? Je veux dire, l’ampleur de ce scandale serait énorme ! »
Bien que ses profils professionnels aient été retirés du Web, Pfizer n’a pas contesté qu’il était un employé de la société.
En août 2021, les National Institutes of Health (NIH) ont accordé des subventions supplémentaires d’un an, d’un montant de 1,67 million de dollars, à plusieurs instituts pour étudier les liens potentiels entre la vaccination Covid‑19 et les changements menstruels.
Ces subventions ont permis de soutenir des recherches qui pourraient aider à déterminer si les modifications du cycle menstruel sont liées ou non aux vaccins eux‑mêmes et combien de temps durent ces modifications.
Toutefois, au moment de l’annonce, les NIH ont également souligné qu’une série de facteurs pouvaient avoir un impact sur le cycle menstruel, notamment le stress lié à la pandémie, les changements de mode de vie liés à la pandémie et l’infection par le SRAS‑CoV‑2.
Les études montrent que les vaccins retardent le cycle menstruel
Parmi les études financées par les subventions figure une étude publiée en septembre 2022 et dirigée par le Dr Alison Edelman, clinicienne‑scientifique de l’Oregon Health and Science University. Elle a révélé que la vaccination Covid‑19 peut affecter le cycle menstruel en augmentant sa durée de moins d’un jour.
Près de 20.000 femmes ont participé à l’étude au Canada, au Royaume‑Uni, aux États‑Unis, en Europe et dans d’autres parties du monde, dont 14.936 avaient été vaccinées et 4686 non.
Les chercheurs ont analysé les données d’au moins trois cycles consécutifs avant la vaccination et d’au moins un cycle après, ainsi que les données d’au moins quatre cycles consécutifs sur un intervalle de temps similaire pour les participantes non vaccinés.
Ils ont constaté qu’en moyenne, les participantes vaccinées ont connu une augmentation de moins d’un jour pour chaque cycle au cours duquel elles ont été vaccinées : une augmentation de 0,71 jour (ou moins de 24 heures) après la première dose et une augmentation de 0,56 jour après la deuxième dose.
En outre, les femmes qui ont reçu les deux doses du vaccin au cours d’un même cycle menstruel ont vu leur cycle augmenter de 3,91 jours.
Cependant, 1342 femmes ont vu leur cycle menstruel augmenter de huit jours ou plus, ce qui représente 6,2% des participantes vaccinées et 5% des personnes non vaccinées de l’étude.
Les femmes qui étaient plus jeunes et dont le cycle était plus long avant la vaccination étaient plus susceptibles de connaître cette augmentation, note l’étude.
En février 2022, le comité de sécurité de l’Agence européenne des médicaments a déclaré qu’il examinait les rapports faisant état de saignements menstruels abondants et d’absence de menstruation chez des femmes qui avaient été vaccinées avec les vaccins Pfizer ou Moderna.
Cependant, les liens définitifs entre les vaccins Covid‑19 et les impacts à long terme sur les cycles menstruels n’ont pas encore été trouvés.
Epoch Times a contacté Pfizer pour une demande de commentaire.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.