L’intelligence artificielle menacerait un quart de l’activité mondiale, selon une étude de Goldman Sachs.
Un nouveau rapport de la banque américaine Goldman Sachs, publié ce dimanche 26 mars, estime que l’intelligence artificielle (IA) remplacerait environ 300 millions d’emplois à temps plein, aux États-Unis et en Europe. Celle-ci pourrait même améliorer la productivité.
Les emplois administratifs : les plus impactés par l’IA
Le rapport de la banque américaine souligne que les métiers qui seraient les plus impactés par l’IA aux États-Unis seraient les emplois administratifs (46%), certaines tâches dans les professions juridiques (44%), mais aussi des métiers dans les secteurs de l’architecture et de l’ingénierie (37%), et enfin dans le domaine des sciences de la vie, physiques et sociales (36%). En revanche, certains catégories professionnelles seront peu touchées par l’IA, c’est notamment le cas des domaines de la construction (6%) et de la maintenance (4%), mais également dans les secteurs du nettoyage, ou encore de l’artisanat.
En Europe, 45% des tâches administratives seront exposées à une automatisation par l’IA. Des outils tels que ChatGPT, Dall-E ou Midjourney pourraient se charger de ces tâches, rapportent nos confrères des Échos. Les professions intellectuelles et scientifiques sont aussi exposées à une automatisation par l’IA à 34%, les professions intermédiaires pour 31% et enfin 29% des responsables.
« Une avancée majeure »
L’IA pourrait également être à l’origine de la création de nouveaux emplois, ce que les auteurs du rapport estiment être « une avancée majeure », ainsi que le rapporte la BBC. Il s’agit dans ce cas de l’intelligence artificielle générative, autrement dit celle-ci est capable de créer un contenu identique à celui qu’aurait créé un être humain. En conséquence on assisterait à une augmentation de la productivité, ce qui pourrait faire progresser le PIB annuel mondial de 7% sur une période de dix ans.
Au Royaume-Uni, le gouvernement envisage d’utiliser l’IA pour stimuler la productivité dans l’ensemble de son économie. « Nous voulons nous assurer que l’IA complète la façon dont nous travaillons au Royaume-Uni, sans la perturber, qu’elle améliore nos emplois au lieu de les supprimer », a indiqué au journal The Sun Michelle Donelan, la secrétaire d’État à la technologie.
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