Dimanche 1er septembre, un cycliste de 51 ans a trouvé la mort après avoir été littéralement fauché par une Lamborghini de location, à Avignon, dans le Vaucluse. Le chauffard n’avait plus le permis.
Une scène cauchemardesque. Un cycliste de 51 ans a été mortellement percuté en fin de semaine dernière par une Lamborghini de location lancée à pleine vitesse sur la RD907 près d’Avignon, dans le Vaucluse. D’une violence inouïe, la collision a immédiatement ôté la vie à la victime. D’après le Dauphiné Libéré, les témoins présents ont aussitôt alerté les secours.
Ces derniers ont encore du mal à s’en remettre. « C’était une vraie vision d’horreur », souffle l’un d’eux à nos confrères. Toujours selon ce dernier, la victime présentait « une grave blessure à la tête » et son corps semblait « désarticulé ». Les sapeurs-pompiers sont rapidement arrivés sur place mais ont vite compris.
Traîné sur une centaine de mètres
« Son corps avait été sectionné en deux et démembré », confie une source à Actu17. Les secouristes n’ont pu que constater son décès. Des débris de la voiture de sport italienne ont été retrouvés sur plusieurs dizaines de mètres, selon le quotidien régional. Le pare-brise de la voiture de luxe se trouvait au milieu de la chaussée. La victime, elle, a été traînée sur une centaine de mètres.
Le conducteur de la Lamborghini, un jeune homme de 25 ans, et une passagère, qui se révèle être sa sœur de 16 ans, ont abandonné le véhicule après la collision mortelle et ont pris la fuite à pied, ce qui a amplifié les traumatismes des témoins.
Défavorablement connu des services de police, le chauffard avait son permis de conduire suspendu depuis le mois de décembre, il conduisait alors alcoolisé et drogué. Quelques heures après le drame, le conducteur s’est de lui-même rendu au commissariat d’Avignon pour se dénoncer. Au moment de l’accident, il a indiqué aux enquêteurs avoir « perdu le contrôle de cette voiture de sport très puissante ». Des analyses ont révélé qu’il n’était pas sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool au moment des faits.
Sa sœur, quant à elle, a été interpellée à son domicile. Cette dernière ne présente aucun antécédent judiciaire. Ils ont tous les deux été placés en garde à vue. La fratrie sera déférée ce mardi devant un juge d’instruction et pourrait être mise en examen dans la journée.
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