Verbalisé devant son établissement, le commerçant estime que le PV est « exagéré ».
Les faits ont eu lieu dans la matinée du mardi 8 septembre rue de Florence, dans le centre-ville d’Avignon (Vaucluse). Adil Fikri, dont le salon de coiffure est installé en face de la place Saint-Jean-le-Vieux depuis plus de 15 ans, a été verbalisé alors qu’il fumait une cigarette devant son établissement.
« Je suis sorti fumer une cigarette entre deux clients, une voiture de la police municipale s’est arrêtée et j’ai pris un PV à 135 euros. Impossible de discuter. L’agent n’a rien voulu savoir. Pourtant, j’avais mon masque, certes un peu de côté mais je respectais la règle. Pour moi, c’est un abus de pouvoir », a expliqué M. Fikri dans les colonnes de La Provence.
« Il m’a dit que fumer dans la rue était interdit, je n’ai pas entendu parler d’arrêté municipal ou préfectoral qui l’indique. J’ai bien le droit de fumer, rien ne s’y oppose. Devant mon interrogation, il m’a été indiqué que la prochaine fois ce serait 1500 euros », ajoute-t-il.
Abasourdi, le commerçant a décidé de se rendre au poste de police municipale afin de contester sa contravention.
« On peut dire les choses gentiment, je les comprendrais, mais là, vraiment, c’est exagéré. D’ailleurs, plusieurs commerçants riverains sont souvent la cible de ce même agent qui se prend pour un cow-boy », souligne Adil Fikri.
Le masque sur le côté, Adil fumait une cigarette sur le pas-de-porte de son salon lorsqu’il a été verbalisé#FaitsDivers #Vaucluse
https://t.co/tAmUFHijWP— La Provence Avignon (@LPAvignon) September 9, 2020
Plusieurs commerçants excédés
Le mercredi 9 septembre, un agent immobilier du quartier aurait lui aussi fait l’objet d’un PV pendant qu’il s’entretenait avec une personne âgée par téléphone, « le masque légèrement baissé » afin qu’elle puisse l’entendre correctement.
Des verbalisations jugées excessives par les riverains et les professionnels exerçant dans le quartier.
« Nous sommes tous commerçants, nous respectons la norme dans nos établissements. Nous aussi ce virus nous pourrit la vie et notre avenir professionnel. Solvables, nous avons vraiment l’impression d’être des cibles de choix, alors qu’à notre sens, il y a d’autres urgences côté délinquance dans le quartier », estiment-ils.
Selon La Provence, une pétition doit être créée et une lettre doit également être envoyée au maire d’Avignon et au préfet du Vaucluse afin de les alerter sur la situation, qualifiée de « harcèlement » par les intéressés.
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