Le Real Madrid a remporté, comme l’année dernière, le « clasico » contre le FC Barcelone (78-66) en demi-finales de l’Euroligue de basket, vendredi à Kaunas (Lituanie), pour rejoindre l’Olympiacos en finale grâce à un match monumental de son pivot Walter Tavares.
Détenteur du record de titres dans la compétition, il briguera une onzième couronne continentale dimanche, face aux Grecs vainqueurs de Monaco (76-62), un an après s’être incliné en finale contre l’Efes Istanbul.
« Ce n’est pas facile de se qualifier pour le Final Four et encore plus dur d’aller en finale: on est très content car le rêve continue », a déclaré Chus Mateo, entraîneur du Real passé proche de l’élimination en quarts, battu par le Partizan Belgrade à domicile lors des deux premières rencontres avant de remporter la série 3 à 2.
« On verra comment ça se passsera contre l’Olympiacos mais aujourd’hui je suis très content, surtout pour mon équipe. Nous sommes une vraie équipe », a-t-il ajouté.
Si les Grecs ont fait la différence dans la première demi-finale lors du troisième quart-temps, les « Merengue » se sont eux détachés dans les cinq dernières minutes (62-60 à 5 min 30 sec de la fin).
Grâce d’une part à leur vétéran Sergio Rodriguez (36 ans, 12 pts), qui a assommé une première fois les Catalans d’un tir primé au bout des 24 secondes de la possession (67-60), avant de livrer une lumineuse passe décisive dans le dos de la défense pour Tavares (69-61 à trois minutes de la fin).
La tour cap-verdienne (2,21 m) a été l’autre grand artisan, et même le principal, du succès des Madrilènes, privés à l’intérieur de Guerschon Yabusele (suspendu), Vincent Poirier, ainsi que de l’Argentin Gabriel Deck (blessés).
Tavares (20 pts, 15 rebonds et 4 contres) a mis le couvercle sur la fin de rencontre, au rebond et par trois contres dont un monumental sur le Tchèque Jan Vesely, avant que le Croate Mario Hezonja (14 pts) ne scelle la victoire d’un tir à trois points à 35 secondes du buzzer (76-66).
Une grosse déception pour le Barça
Le Barça a lui arrosé à longue distance en deuxième période (4/21, 0/7 sur tout le match pour Nikola Mirotic) et son entraîneur Sarunas Jasikevecius, qui jouait dans sa ville natale, devra attendre au moins un an de plus avant de décrocher sa première Euroligue sur le banc.
« Je n’ai pas trouvé les moyens pour qu’on joue en équipe alors qu’on est arrivé ici en jouant un beau basket. On a perdu notre collectif, on s’en est remis à des actions individuelles, et on en paie le prix », a déclaré l’ancien meneur.
« C’est une grosse déception pour moi, un échec. Nous avons joué un mauvais basket pendant 40 minutes », a-t-il ajouté.
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