Le Paris Basketball, une nouvelle fois porté par TJ Shorts, a aligné mardi à Belgrade contre le Maccabi Tel-Aviv (93-81) une neuvième victoire de suite en Euroligue, battant ainsi la plus longue série d’invincibilité d’un club du championnat de France dans la compétition.
Les Parisiens, qui n’ont plus perdu depuis le 17 octobre (109-107 dans la salle du Bayern Munich), dépassent les huit succès de rang enchaînés par l’AS Monaco la saison dernière de la 22e à la 29e journée.
Ils se rendront vendredi sur le parquet de l’Olympiakos dans la peau du seul leader (10 victoires pour 3 défaites), après le revers du Fenerbahçe à Vitoria (88-76).
Une incongruité pour un club créé en 2018 et invité à la compétition
Une incongruité pour un club créé en 2018 et qui découvre cette saison la plus grande compétition européenne, pour laquelle il n’est qu’invité.
« Depuis le début de saison, je dis aux joueurs qu’on va se battre à tous les matches. Après, il faut mettre les tirs, et les joueurs sont actuellement en confiance » a réagi au micro d’Euroleague TV Tiago Splitter, l’entraîneur brésilien de Paris.
C’est en patrons que ses joueurs se sont imposés pour la cinquième fois à l’extérieur à Belgrade, où le Maccabi Tel-aviv dispute ses matches à domicile, devant une très faible affluence.
Ils n’ont jamais vraiment tremblé, comptant jusqu’à 21 points d’avance en milieu de troisième quart-temps. Grâce à leur défense agressive, leur jeu de transition rapide et leur adresse extérieure: 50% de réussite à la mi-temps (10/20), dont 3/4 pour Maodo Lô (11 pts à la pause, 19 au final) et 3/6 pour Nadir Hifi (13 pts à la mi-temps, 15 au final).
Shorts, meilleur joueur de Paris a pris les choses en main
Le club de la capitale a ensuite baissé de pied, notamment en défense et à longue distance (0/7 dans le 3e quart-temps, 12/33 au final), laissant revenir les Israéliens sous les dix unités en début de quatrième quart-temps (68-60).
Mais ils ont alors pu compter sur Shorts, leur meilleur joueur qui a pris les choses en main, pour lui-même (22 pts) ou les autres (8 passes décisives), comme sur ce alley-oop délivré à Tyson Ward pour redonner 12 longueurs d’avance à 1 min 45 sec du buzzer.
« Il fallait faire corps et garder notre énergie dans cette salle vide. On s’est un peu relâché dans les 3e et 4e quart-temps mais on a eu la patience pour bien finir », a souligné Splitter.
Avec Lô, Ward (14 pts) a été un autre joueur-clé du succès parisien: son interception à une minute du terme a scellé la neuvième victoire consécutive, historique.
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