L’équipe de France féminine de basket a perdu pour la première fois dans ces JO face à l’Australie (79-72) dimanche au Stade Pierre-Mauroy, ce qui ne l’empêchera pas de disputer les quarts mais lui donnera un parcours plus difficile.
Un de chute, sans conséquence, ou du moins sans élimination. Les Bleues, qui avaient jusqu’à présent un parcours immaculé avec deux victoires face au Canada puis au Nigeria (75-54), ont essuyé leur premier revers dans un match qui a ressemblé, tant du point de vue de l’intensité que du niveau de jeu, à un quart de finale.
« On avait besoin de ça aussi, je pense, parce qu’avoir un chemin trop facile c’est jamais forcément bien, a réagi la pivot Dominique Malonga. On avait besoin de se mesurer à un peu d’adversité, là c’est ce qu’on a eu ce soir. »
Cette fois, les Françaises, dont la force principale est la défense, n’ont pas réussi à maintenir leur adversaire en-dessous des 60 points, prises par les picks-and-rolls orchestrés par les « Opals », avec les intérieures Alanna Smith (douze points) et Ezi Magbegor (quatorze points, six rebonds) le plus souvent à la finition.
Première défaite ❌
Les Bleues s’inclinent de 7 points face à l’Australie mais terminent malgré tout en tête de leur poule !#PassionnémentBleu | #Paris2024 | #AUSFRA pic.twitter.com/XiEKSnl8o8
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On a eu du mal aussi à développer notre jeu rapide
« Elles ont mis pas mal de points avec leurs intérieures », a commenté la capitaine Sarah Michel Boury, sortie dès le début du dernier quart-temps après un coup de coude au nez.
« Elles ont joué avec agressivité, avec intensité, a-t-elle poursuivi. Et c’est vrai que ça nous a mis dans la dureté. Après, on a eu du mal aussi à développer notre jeu rapide et c’est ce qui faisait notre force. »
L’adresse de Tess Madgen (18 points, 6/9 au tir) a aussi fait mal aux joueuses de Jean-Aimé Toupane.
Dès le début de la rencontre, les supporters français, nombreux et enthousiastes, ont sans doute vite senti que ce match serait le plus difficile de leur équipe lors de cette phase de groupes, face à une formation qui jouait sa qualification pour les quarts.
Tant au niveau du score à la mi-temps (34-34) que de l’impression visuelle, la première période a été un duel acharné sur le plan de l’intensité physique.
Les Australiennes ont finalement pris l’avantage dans le second acte, notamment grâce à leurs intérieures. En attaque, les Françaises auront plusieurs pistes de réflexion avant d’entamer le plat principal de ce tournoi olympique.
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Rendez-vous mercredi 7 août à 18h pour les quarts de finale des Jeux Olympiques face à l’Allemagne 👊#PassionnémentBleu | #Paris2024 pic.twitter.com/l7igsKMgm8
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Gabby Williams, cheffe de file en difficulté
Comment faire fonctionner le jeu offensif sans les points de transition? Il y en a eu beaucoup moins pour cette dernière dans l’enceinte de la banlieue lilloise, et les Bleues n’ont pas su y remédier, pratiquant un jeu de possession statique.
Comment faire quand Gabby Williams, cheffe de file de cette équipe, ne prend pas les choses en main? La Franco-Américaine a eu beaucoup moins d’influence dans le jeu de son équipe, même si elle termine le match avec quinze points (6/13).
Ce n’est qu’en toute fin de match que l’ailière est sortie de sa boîte, inscrivant notamment un tir à trois points dans la dernière minute pour tenter de ramener son équipe à hauteur. Marine Johannès l’a imitée, mais c’était trop tard.
L’arrière a été en difficulté toute la soirée en attaque (neuf points, 4/12) comme en défense, où sa présence a trop souvent pénalisé les Bleues.
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