Bassines : haches, couteaux et autres « objets dangereux » ont été saisis lors d’un contrôle dans les Deux-Sèvres

Par Epoch Times
17 juillet 2024 17:01 Mis à jour: 17 juillet 2024 17:01

Quelque 400 « objets dangereux », dont des haches ou des couteaux, ont été saisis lors de contrôles dans les Deux-Sèvres en marge du Village de l’eau, rassemblement anti-bassines qui doit être ponctué de manifestations vendredi et samedi, a annoncé mercredi le parquet.

« Ce contrôle de zone vise à faire en sorte qu’il y ait le moins d’armes possibles pendant ces rassemblements », a expliqué Julien Wattebled, procureur de la République à Niort, lors d’une visioconférence.

Le magistrat a fait état de plus de 5000 contrôles menés depuis lundi et de plus de 400 « objets dangereux » saisis.

« Parmi ces objets, des couteaux, des haches, des masses, des barres de fer, des boules de pétanque qu’on trouve de façon assez importante, et aussi notamment des liquides inflammables qui pourraient servir pour des cocktails Molotov ou à projeter sur les forces de l’ordre, et des (feux d’)artifices eux aussi interdits par arrêté préfectoral », a-t-il détaillé.

Ces saisies n’ont pas donné lieu à des interpellations à ce stade.

« Les gardes à vue qu’on a eues pour l’instant sont pour des infractions routières, de la détention de stupéfiants et également des personnes étrangères en situation irrégulière », a-t-il expliqué.

1000 « éléments violents et radicalisés »

Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 3000 gendarmes et policiers seront mobilisés pour ces manifestations dans le Poitou contre les « bassines », des réserves d’irrigation contestées.

À quelques jours des Jeux olympiques, au moins 10.000 personnes sont attendues par les organisateurs du Village de l’eau, dont font partie notamment le collectif Bassines Non Merci, le mouvement des Soulèvements de la Terre, Attac et l’union syndicale Solidaires.

Les autorités tablent sur 6000 à 8000 manifestants, avec 1000 « éléments violents et radicalisés ».

Le lieu du rassemblement est situé à une quinzaine de kilomètres de Sainte-Soline, où le chantier d’une « bassine » avait donné lieu à de violents affrontements en mars 2023 entre militants radicaux et forces de l’ordre lors d’une manifestation interdite.

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