Un gendarme de 29 ans a trouvé la mort en percutant une ambulance, ce jeudi 13 octobre en fin de matinée. Il escortait à moto un convoi de la Banque de France. La conductrice du véhicule de secours était en état de choc et a dû être hospitalisée.
Ce jeudi 13 octobre à Bayonne, un terrible accident de la route s’est produit aux environs de 11 heures du matin. Un gendarme à moto escortait plusieurs camions de la Banque de France, lorsqu’il a fait un écart avec son engin. Il est mort à la suite d’une collision avec une ambulance privée, sur la départementale 810, rapporte Sud Ouest.
Il l’a « percutée dans une collision frontale, sans pouvoir rétablir sa trajectoire »
Lorsque le drame s’est produit, le militaire se trouvait avec trois autres gendarmes de l’escadron départemental de la sécurité routière, près du carrefour entre les avenues d’Aquitaine et Duvergier de Hauranne, à Bayonne.
Le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, a expliqué dans un communiqué : « Il apparaît que ce militaire, circulant avec ses avertisseurs sonores et lumineux, alors qu’il effectuait un geste envers un automobiliste pour ralentir sa vitesse, s’est déporté légèrement dans une courbe sur la voie de circulation opposée, et a percuté dans une collision frontale, sans pouvoir rétablir sa trajectoire, une ambulance privée circulant en sens inverse. »
La conductrice de l’ambulance en état de choc
Le choc n’a pas pu être évité par la conductrice de l’ambulance, qui a été transportée à l’hôpital pour être prise en charge psychologiquement. Son test de dépistage d’alcoolémie s’est révélé négatif. « À ce stade, aucun élément en faveur de la caractérisation d’une infraction pénale imputable à la conductrice n’a été mis en exergue », souligne encore le procureur de la République de Bayonne.
Quant au motard percuté, le Samu a constaté son décès dès son arrivée. L’un de ses collègues lui avait pourtant porté secours juste après l’accident, mais il n’a rien pu faire.
Les policiers du commissariat de Bayonne sont chargés de l’enquête. L’état de la moto du gendarme témoigne de la violence du choc. Perturbée, la circulation a repris normalement aux environs de 13 h 20, précise le quotidien.
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