Belfort : deux migrants agressent sexuellement des jeunes filles et rouent de coups leurs pères qui tentaient de les aider

Par Paul Tourège
20 septembre 2019 20:42 Mis à jour: 20 septembre 2019 20:42

Arrivés en France en 2015, les deux prévenus avaient « des antécédents qui soulignent [leurs] difficultés à s’intégrer ».

Si le procès n’a eu lieu qu’au mois de septembre 2019, les faits se sont déroulés il y a près d’un an place Loubet, à Belfort, dans le nord-est de la Franche-Comté.

Dans la nuit du 10 au 11 novembre 2018, deux jeunes filles, dont l’une âgée de 14 ans, qui se trouvent au Weekend Bar en compagnie de leurs pères respectifs sont abordées par deux migrants de 28 et 29 ans aux alentours de 3 heures du matin.

La plus âgée fait remarquer aux importuns que son amie « n’a que 14 ans ». Une initiative qui, loin d’éloigner les deux hommes, provoque leur colère.

L’un des deux migrants s’en prend immédiatement à la jeune fille. Il la bouscule puis la gifle avant de la projeter au sol. Son amie prévient aussitôt leurs pères dans le bar et s’écrie : « Ça chauffe au fumoir ! »

Les pères des deux jeunes filles se précipitent pour venir en aide à leurs enfants. Une bagarre éclate et les deux hommes sont sauvagement molestés par les migrants. L’un d’eux a la mâchoire brisée et l’autre voit son véhicule être dégradé.

« Une soirée qui vire au cauchemar »

Les quatre victimes écoperont d’ITT supérieures à dix jours. « Les jeunes filles sont commotionnées, choquées, elles ont subi les gestes mal placés de l’homme éconduit », rapporte L’Est Républicain.

« Une soirée qui vire au cauchemar », résumera pour sa part l’avocat des parties civiles pendant le procès. « Les victimes ont été frappées au sol, on est dans des faits bien plus graves qu’un attrapage à la sortie d’un bar », ajoute le représentant du ministère public.

Arrivés en France en 2015, les prévenus, qui parlent mal le français, assistent à l’audience en compagnie d’un interprète.

D’après L’Est Républicain, l’un d’eux « bénéficie de l’allocation adulte handicapé » et « souffre de troubles psychotiques plus ou moins bien soignés »Le second « est au RSA et prend des cours de français ».

Les deux hommes ont « des antécédents qui soulignent [leurs] difficultés à s’intégrer dans la vie sociale […», ajoute le quotidien régional.

Le tribunal condamnera finalement le plus jeune des deux prévenus à une peine de 18 mois de prison, dont 5 avec sursis, assortie d’une obligation de soins.

Son acolyte de 29 ans, dont le tribunal a jugé qu’il était l’auteur de l’agression sexuelle, écopera quant à lui de 18 mois de prison dont 9 avec sursis. Il a également été interdit de territoire pendant 10 ans. Les deux hommes devront aussi indemniser les victimes.

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