Un homme de 25 ans de la région de Namur en Belgique réalisait des vidéos terrifiantes des tortures qu’il imposait à ses deux chatons. Il publiait ensuite les images sur le réseau social Tik Tok. Les chatons, signalés à l’organisme Sans Collier, ont pu être sauvés par le refuge.
« Pendant plusieurs semaines, ils ont été torturés, notamment avec du matériel de sono (volume à fond, fumigène dans les yeux…). Ils ont été récupérés par le refuge en fortes carences, épuisés, hagards, quasiment aveugles », explique Sans Collier sur sa page Facebook.
L’organisme profite de cette malheureuse histoire pour faire passer un message : « Quelqu’un publie des images / vidéos de maltraitances sur les réseaux sociaux ? Contactez-nous via sba@sanscollier.be . » Évidemment, il est important de réagir au plus vite si l’on se trouve en contact avec de telles vidéos, et pas juste les regarder.
C’est grâce à cela que ces deux petites boules de poils de quatre mois ont pu être sauvées : “Plusieurs personnes nous ont envoyé des vidéos insoutenables postées sur Facebook par le propriétaire des chatons”, a expliqué Sébastien de Jonge, responsable de Sans Collier, au journal belge DH.
Deux vétérinaires ont pu examiner les animaux après leur sauvetage le 3 février. « Leur vie n’est plus en danger, mais je pense qu’ils seraient morts si l’on était passé trois jours plus tard », continue M. De Jonge.
L’organisme de protection animale a décidé de se rendre directement chez le propriétaire, le convainquant de céder volontairement les félins, plutôt que de passer par la voie officielle qui aurait pris plus de temps.
Selon le responsable de l’ASBL (Association sans but lucratif), le propriétaire n’avait peut-être pas toutes ses capacités. « Il avait l’air d’aimer les chatons, mais s’amusait avec eux comme avec des jouets. Nous allons porter plainte et nous constituer partie civile. Surtout pour qu’il ne puisse plus avoir d’animaux ».
Heureusement, en Belgique, depuis le 1er janvier 2019, le nouveau code wallon du bien-être animal prévoit la mise en place d’un permis d’adoption d’un animal, une base de données empêchant les personnes ayant déjà commis des maltraitances ou des négligences auprès d’un animal d’en posséder à nouveau.
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