Alors que la pénurie de masques de protection se fait cruellement sentir un peu partout dans le monde, un militaire belge dénonce l’action prise il y a un peu plus d’un an par la ministre de la Santé de notre voisin du nord. L’adjudant qui avait pour mission de protéger les entrepôts contenant 63 millions de masques assure que le stock stratégique de la Belgique a été détruit pour faire de la place aux migrants.
Marc Caekebeke a révélé une information outrageuse auprès de La Capitale. « Deux hangars de 30 mètres sur 50, remplis à ras bord avec environ 1 200 palettes contenant des dizaines de milliers de boîtes. C’était le stock stratégique de masques sur lequel j’étais chargé de veiller à la caserne de Belgrade », raconte le militaire qui est maintenant à la retraite et dont la caserne se situait dans un quartier de la ville de Namur en région wallone.
« Le stock comptait à son apogée pas moins 63 millions de masques. Laurette Onkelinx est la dernière ministre à avoir encore passé une commande de masques pour un montant de 10 millions d’euros », ajoute-t-il.
Le cabinet de la ministre de la Santé publique Maggie De Block s’est défendu en affirmant que les masques de type FFP2 ont été détruits parce qu’ils étaient devenus inutilisables, vu qu’ils avaient été entreposés dans des hangars non chauffés et que leur « date de péremption était dépassée ».
Pourtant, l’adjudant assure de son côté que « les hangars étaient secs et fermés » et que « les boîtes n’étaient pas endommagées », rapporte Atlantico. Il révèle ce qui, selon lui, est la véritable raison de la destruction de ces masques : pour faire de la place afin d’accueillir des migrants.
En plein cœur de l’épidémie du coronavirus de Wuhan, également appelé virus du PCC, la Belgique aurait pourtant cruellement besoin de ces millions de masques. L’épidémie a déjà fait 2 240 victimes dans le pays de 11 millions d’habitants.
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