Après avoir voté plusieurs lois favorables à sa protection en 2017, le Belize espère que sa barrière de corail, la deuxième plus grande au monde, sera cette semaine retirée par l’Unesco de la liste du patrimoine en danger. Submergé dans les eaux cristallines et turquoises des Caraïbes, le récif corallien figure sur cette liste depuis près d’une décennie, après avoir été menacé par l’exploitation pétrolière.
La barrière, qui s’étend sur 380 km, est située par endroit à seulement quelques centaines de mètres du rivage. Elle abrite une biodiversité exceptionnelle, où se côtoient de nombreuses espèces de poissons tropicaux, d’énormes requins ou encore des tortues. Inscrite au patrimoine mondial depuis 1996, cette barrière de corail est devenue une grande attraction touristique, appréciée notamment des amateurs de plongée. Jusqu’à récemment, le pays ne disposait pas de lois strictes en matière de protection de l’environnement, ce qui a conduit l’Unesco à déclarer en danger en 2009 ce récif corallien.
L’avertissement de l’Unesco portait également sur les mangroves – où naissent beaucoup des poissons de la barrière de corail – mises en péril par le développement urbain sauvage le long des côtes. Le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco se réunit à Manama, au Bahreïn, jusqu’au 3 juillet. Pour tenter de convaincre l’Unesco, le gouvernement bélizien a souligné les efforts législatifs menés pour sauver sa barrière de corail dont un moratoire sur l’exploitation pétrolière offshore votée en 2017 par son Parlement.
Les défenseurs de l’environnement ont été les premiers à exiger ce moratoire. Ils avaient organisé en 2012 un référendum informel où l’opposition à la prospection pétrolière a recueilli 96% des suffrages.
DC avec AFP
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