Mardi 12 juillet, alors qu’il circulait avec sa voiture de fonction à Besançon dans le Doubs, un agent municipal a été stoppé et sorti de sa voiture par un autre conducteur et son passager avant de se faire passer à tabac.
La maire de Besançon, Anne Vignot, n’en revient toujours pas. Alors qu’un de ses agents municipaux circulait avec son véhicule de fonction pendant ses heures de service, ce dernier a été roué de coups par deux individus, un conducteur et son passager, a rapporté France 3 Régions.
En effet, les deux individus s’apprêtaient à lui griller la priorité en arrivant à vive allure. Et après avoir reçu des doigts d’honneur, l’agent a continué son chemin. Cependant, un peu plus loin, les deux individus ont décidé de ne pas en rester là et l’ont coincé avec leur véhicule. L’agent s’est alors pris un flot d’insultes avant d’être agressé physiquement.
« C’est juste incroyable qu’on arrive à des situations comme celle-ci. Nous avons un certain nombre d’individus qui considèrent qu’ils sont les rois de l’espace public. Ils l’ont sorti de sa voiture et l’ont tabassé. Il a été emmené à l’hôpital. Il est évidemment très choqué. Qu’on vous sorte de la voiture et qu’on vous tabasse, c’est d’une violence extrême », a déploré Anne Vignot.
Selon la maire, les faits de violences envers les agents municipaux sont en constante augmentation, en particulier depuis la crise sanitaire : « Nous en sommes à 11 à cette date, pour l’année 2022. Il y a une tension nerveuse croissante ressentie depuis les différents confinements par rapport aux agents qui sont au service du public. Les uns et les autres utilisent la violence, verbale ou physique ».
Depuis, l’agent municipal est en arrêt-maladie et a déposé plainte. La mairie a également porté plainte.
***
Chers lecteurs,
Abonnez‑vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.