Ce mercredi 13 octobre, un taureau s’est échappé des abattoirs de la rue Edison à Besançon (Doubs), provoquant des perturbations au niveau de la SNCF. Le lendemain, deux autres taureaux se sont de nouveau échappés pour se retrouver dans les rues de la ville. La Société Bisontine d’Abattage estime qu’il s’agit de « malchance ».
La SNCF a connu de fortes perturbations ce mercredi après-midi, impactant huit TER « avec des retards et des suppressions pour trois d’entre eux », précise-t-elle. La faute à un gros taureau qui s’était échappé des abattoirs de la Société Bisontine d’Abattage, situés rue Edison à Besançon, rapporte L’Est républicain.
« Malgré des barrières de trois mètres de haut »
Florent Jacquemin, le directeur administratif de Franche-Comté Elevage, raconte que l’animal, passablement « excité », venait d’être déposé à l’abattoir par un éleveur. « Malgré des barrières de trois mètres de haut », le veau, très habile, « a réussi à franchir plusieurs mètres de passage canadien », explique le directeur. « Il a ensuite défoncé une barrière à l’angle d’un bâtiment pour longer la voie ferrée », poursuit-il.
Longeant la voie ferrée, il est ensuite arrivé à Frasnois. Le bovin chargeait quiconque voulait l’approcher et malgré la présence de gendarmes, d’agents de la SNCF et d’employés de la Société Bisontine d’Abattage, il a fallu faire appel à un lieutenant de louveterie pour abattre la bête. Cependant, la résistance aux balles, pourtant tirées à bout portant, cumulée à l’agitation de l’animal, ont rendu son abattage très compliqué.
Les taureaux ont « défoncé la porte et ont grimpé dans le quartier »
Le lendemain matin, la Société Bisontine d’Abattage a été confrontée à une situation similaire. Cette fois-ci, ce sont deux taureaux de race Salers qui se sont retrouvés dans le quartier des Tilleroyes, là où se trouvent les abattoirs, relate encore L’Est républicain.
Les animaux, pourvus d’immenses cornes, n’avaient pas été déchargés « dans le parc habituel car leurs cornes risquaient de se prendre dans les stabulations », souligne Florent Jacquemin qui ajoute que « les bêtes ont été conduites directement dans une salle avec accès aux zones de transformation, mais elles ont défoncé la porte et ont grimpé dans le quartier ». Les deux bovins se sont ensuite dirigés vers la forêt départementale des Tilleroyes.
Les animaux ont finalement pu être maîtrisés dans l’après-midi, grâce à un important dispositif composé de policiers et d’employés de l’abattoir.
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