Ancien judoka, le procureur de la République de Besançon n’a pas hésité à mettre à profit ses années de pratique pour neutraliser une proche de l’accusée qui participait à une échauffourée.
Le 20 décembre, une audience qui se déroulait au tribunal correctionnel de Besançon a tourné au vinaigre.
Jugé dans le cadre d’une procédure en comparution immédiate, Jairo Asmus comparaissait pour une série de vols en réunion commis dans les communes de Saint-Vit, Quingey et Membrey, en Haute-Saône.
Âgé de 22 ans, il avait d’abord dérobé un véhicule de marque BMW avec ses complices avant de l’utiliser avec une plaque d’immatriculation contrefaite pour commettre les méfaits qui lui étaient reprochés.
Repérée par les gendarmes, la voiture avait fini par être abandonnée dans un bois et incendiée le 1er novembre.
Le suspect a finalement pu être appréhendé le 17 décembre à Saint-Vit. Une interpellation musclée pendant laquelle il avait copieusement injurié les forces de l’ordre.
Dès le début de l’audience du 20 décembre, le prévenu avait donné le ton, faisant montre d’une personnalité pour le moins volcanique, « prête à exploser au moindre mot, à la moindre contrariété », écrivent les journalistes de L’Est Républicain.
L’accusé, qui présentait un casier judiciaire bien rempli, avait d’ailleurs averti la présidente du tribunal correctionnel de Besançon, expliquant qu’il lui était impossible de contrôler « ses coups de nerfs ».
L’audience dégénère, le procureur de #Besançon se mue en judoka https://t.co/Ox0z2rgHGz
— L’Est Républicain (@lestrepublicain) December 21, 2019
Ancien judoka, le procureur a encore de beaux restes
Condamné à trois ans de prison – dont un an et demi avec sursis et mise à l’épreuve – Jairo Asmus n’a pas hésité à défier l’un des agents de l’escorte chargée de le conduire hors de la salle.
Front contre front, le prévenu assène, bravache : « Tu vas faire quoi, me frapper ? »
Le garde tente ensuite de maîtriser l’accusé au physique de lutteur, sans succès. Il faudra le concours de deux autres agents pour parvenir à déloger Jairo Asmus.
Une proche de l’accusé assistant à l’audience en profite alors pour se jeter dans la mêlée. Témoin de la scène, le procureur de la République Étienne Manteaux bondit aussitôt hors de son prétoire.
« Craignant que cette personne profite de la confusion pour saisir une des armes à feu de l’escorte, il exécute une brusque prise de neutralisation, afin d’exfiltrer l’intruse hors de l’échauffourée », rapporte L’Est Républicain.
Ancien judoka, le magistrat n’a pas hésité à mettre à profit les enseignements reçus au cours de ses années de pratique pour mettre hors d’état de nuire la proche du prévenu.
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