L’homme de 74 ans qui avait été retrouvé agonisant le 25 juillet dernier sur le palier de son appartement avenue Île-de-France à Besançon, a succombé à ses blessures 12 jours plus tard, lundi dernier. Depuis, toujours aucune interpellation.
Son état ne laissait pas espérer grand-chose, tant le retraité était amoché. Après plusieurs jours de survie, le septuagénaire s’en est allé. Il avait été évacué à l’hôpital puis placé dans un coma artificiel, mais a finalement succombé à ses blessures douze jours plus tard, ce 6 août. Une fracture de la voûte du crâne, une fracture d’un os de mâchoire, des côtes cassées et une blessure à l’avant-bras ont eu raison de sa résistance.
Les résultats de l’autopsie du mercredi 8 août sont clairs : ses multiples lésions sont la cause de son décès. Les coups portés ont été « extrêmement violents », avait relaté la procureur adjointe de Besançon, Christine de Curraize, lors d’une conférence de presse le 26 juillet dernier.
Cet homme de 74 ans avait été retrouvé inanimé devant de son appartement à Besançon (Doubs) en plein après-midi. Si aucun témoin direct ne semble avoir pris contact avec les enquêteurs, des bruits et des hurlments inquiétants auraient été signalés par des voisins, indique L’Est Républicain.
Sur place, d’importantes traces de sang témoignent de la violence des faits. À l’arrivée des primo-intervenants, le logement de la victime était grand ouvert et avait été fouillé. Quelques objets sans valeur ont semble-t-il disparu.
La piste d’un crime crapuleux est privilégiée par les enquêteurs. Après avoir un temps pensé que le vieil homme aurait pu être une nourrice, c’est-à-dire une personne qui stock de la drogue pour des trafiquants, la police s’est ravisée. En effet, la victime, appréciée et discrète, n’avait pas le profil.
Pour quel motif ce pauvre homme a-t-il était passé à tabac aussi sauvagement ? À ce stade, aucune interpellation n’est à signaler. Une information judiciaire confiée à un juge d’instruction a été ouverte pour vol avec violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son ou ses agresseurs risquent une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
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