Un homme d’une vingtaine d’années, soupçonné d’avoir frappé un agent de la SNCF qui s’interposait dans une altercation avec une femme, jeudi à la gare de Besançon, devait être présenté samedi à la justice, a-t-on appris auprès du parquet.
Jeudi vers 21H00, un chef d’escale était intervenu à deux reprises alors qu’une femme avait une altercation avec un groupe de quatre jeunes hommes à la gare, venus retirer de l’argent, a relaté à l’AFP la vice-procureure, Margaret Parietti.
L’un d’eux lui a asséné deux coups de poing au visage. Placé en garde à vue, il devait être déféré au parquet samedi après-midi en vue d’un jugement en comparution immédiate lundi.
1 personne en garde en vue et les 3 autres interpellées
Trois autres personnes ont été interpellées avec lui pour des violences sur la femme, puis pour des menaces sur un jeune homme plus tard dans la soirée. L’un sera aussi jugé en comparution immédiate et les deux autres seront convoqués ultérieurement devant le tribunal correctionnel.
Les quatre hommes, tous nés en 1995, « étaient très alcoolisés », a souligné la magistrate.
L’agent de la SNCF a reçu également « un coup de pied par quelqu’un qui s’est enfui à pied et qui ne faisait pas partie du groupe des quatre copains », a précisé Mme Parietti. Il fait l’objet d’une d’incapacité totale de travail (ITT) de trois jours, a-t-elle ajouté.
Selon les déclarations des gardés à vue, « ils se sont fait prendre à partie par la dame et sur les caméras de vidéosurveillance, on voit une altercation violente: la dame prend des coups et en donne », a souligné la vice-procureure.
L’agression du chef d’escale avait nécessité son remplacement dans la nuit de jeudi par d’autres agents. Quatre trains à destination de Dijon, Belfort et Lons-le-Saunier avaient été annulés vendredi matin.
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