Comme chaque année depuis 2014, une crèche de Noël a été installée à la mairie de Béziers. La polémique fait toujours débat.
Ce vendredi 2 décembre à 18h, la traditionnelle crèche de Noël a été inaugurée par Robert Ménard, le maire de la ville, en présence de centaines de personnes.
La crèche de la Nativité, qui a été installée dans la cour de la mairie, crée chaque année une polémique, entraînant des poursuites en justice du fait de la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État.
« Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions », est-il cité dans l’article 28 de la loi du 9 décembre 1905.
Une polémique récurrente
En 2017, la justice avait statué, ordonnant à la municipalité de retirer la crèche. L’élu avait répondu en déplaçant simplement la crèche dans un hôtel communal, rapporte La Dépêche.
En 2018, la préfecture de l’Hérault avait saisi en référé le tribunal administratif de Montpellier. Le sous-préfet avait dénoncé « une volonté délibérée du maire de Béziers de ne pas respecter les principes de la laïcité de la République ».
L’an dernier, le sous-préfet n’a pas réitéré sa demande malgré l’appel d’un collectif constitué de vingt associations, partis politiques et syndicats, se conformant à la jurisprudence du Conseil d’État.
À Beaucaire (Gard), autre municipalité régulièrement confrontée à ces rappels, la crèche ne sera pas admirée par les passants cette année, relate Le Figaro. En effet, le 16 novembre dernier, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative française, a rejeté le recours de la mairie face à une interdiction d’installer la crèche dans l’hôtel de ville.
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