Dans le but de mettre fin aux incivilités, le maire de Béziers (Hérault) a mis en place des haut-parleurs dans sa commune. Grâce aux caméras de vidéosurveillance, ces haut-parleurs permettent d’intervenir verbalement auprès des contrevenants, les incitant à se corriger sur-le-champ. En cas d’échec, dans un second temps, l’intervention des forces de l’ordre est prévue.
Au total, douze haut-parleurs ont été installés dans la ville de Béziers pour lutter contre les incivilités, rapporte 20 Minutes. Ils sont reliés directement au Centre opérationnel de surveillance. Ils viennent en complément des caméras de vidéosurveillance qui repèrent les contrevenants dans un premier temps, pour ensuite diffuser un message à l’encontre des fautifs, les sommant de réparer leurs incivilités sur-le-champ. Les services de la Ville ont précisé à 20 Minutes qu’en cas de non-application immédiate de la demande diffusée par le haut-parleur, les policiers municipaux interviendront auprès de la personne visée.
Ce dispositif tend principalement à mettre fin aux déjections canines. La Ville a d’ailleurs réalisé une courte vidéo dans laquelle on y voit une jeune femme promener son chien. Ce dernier s’arrête sur une place pour y faire ses besoins, mais sa maîtresse n’en fait pas de cas et poursuit son chemin. Elle entend alors le haut-parleur lui dire : « Madame, la police municipale de Béziers vous informe que vous devez ramasser les déjections canines de votre chien », mais elle n’en tient pas compte et repart. On voit ensuite les policiers venir à sa rencontre, après qu’ils ont été averti du problème. La propriétaire de l’animal obtempère et ramasse la déjection de son chien. La vidéo conclut : « Déjections canines sur place, c’est 68 € d’amende. »
Une quinzaine de messages pré-enregistrés permettront de pointer, outre les déjections canines, d’autres incivilités. Entre autres les déchets jetés au sol, les petites dégradations, le non-respect du port du masque ou encore les personnes ne portant pas une tenue appropriée, ainsi que celles qui ne respectent pas le couvre-feu.
Robert Ménard luttait déjà, en 2016, contre le fléau des déjections canines. Il voulait mettre en place un fichage des chiens de sa commune, via des prélèvements ADN. Cela aurait permis de verbaliser les maîtres, même lorsque ceux-ci ne sont pas pris en flagrant délit. Mais l’édile de Béziers s’était vu refuser son arrêté par le Tribunal administratif de Montpellier. En 2019, la mairie avait également envoyé au préfet des photos de déjections canines, celles-ci ayant été prises par les habitants, rappelle encore 20 Minutes.
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