Le 29 septembre, trois jeunes aides-soignantes ont été violemment agressées par un homme à la sortie d’une discothèque. L’agresseur ne supportait pas la façon dont elles étaient habillées.
« Si nous avons été agressées, c’est tout bêtement car nous portions une tenue vestimentaire qui ne plaisait pas à cet homme. Il nous a insultés. Il nous a dit que nous faisions honte au Coran », expliquent les victimes dans les colonnes du Midi-Libre.
Sauvagement attaquées par un inconnu en sortant d’une boîte de nuit le 29 septembre, deux des trois aides-soignantes avaient dû être conduites aux urgences.
L’une d’entre elles avait été immédiatement opérée pour une double fracture du nez, tandis qu’une autre avait été blessée à la tempe.
La troisième s’en était sortie indemne, administrant même une raclée à l’agresseur qui avait fini par prendre la fuite.
« Nous réagissons aujourd’hui après le viol de cette jeune femme à la gare de Béziers, car nous trouvons la ville de moins en moins sûre. Cela ne peut plus durer. Nous ne sommes pas leurs objets et si nous avons envie de sortir en décolleté, rien ne peut nous interdire de le faire », affirment les trois jeunes femmes.
Le suspect avait finalement été interpellé par la police à son domicile quelques heures après l’agression.
Âgé de 23 ans, il était sous l’emprise de l’alcool et de la cocaïne au moment des faits.
Remis en liberté après sa garde à vue, il sera jugé le 28 novembre devant le tribunal correctionnel de Béziers.
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