Le 11 mai, première journée du déconfinement, une locataire de 83 ans habitant Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) a eu la mauvaise surprise de se retrouver à la rue après être sortie de chez elle.
Selon une information de Sud-Ouest, après être rentrée des courses vers 19 heures, une octogénaire de Biarritz a retrouvé tous ses biens personnels et le contenu de son frigo dehors, sur son pallier. Étonnée, elle a tenté d’ouvrir la porte de chez elle, mais a alors découvert que la serrure a également été changée pendant son absence.
Après avoir été alerté par la police, le propriétaire qui habite dans le même immeuble a alors expliqué que sa locataire avait elle-même entrepris de déménager. Une affirmation que dément par la retraitée.
Véronique Decis, avocate de la locataire, a déclaré au Sud-Ouest : « Ce monsieur a agi d’une manière particulièrement inhumaine : il s’en prend à une personne de 83 ans, qui se retrouve à la rue, sous une pluie diluvienne. Mais surtout, il est dans l’illégalité complète. »
En effet, sans procédure juridique, « on ne peut expulser personne, pas même un squatteur », ajoute-t-elle. De plus, avec l’état d’urgence sanitaire, la trêve hivernale a été rallongé jusqu’au 10 juillet, interdisant ainsi toute expulsion locative jusqu’à cette date.
La cause de tout ceci viendrait d’un différend entre le propriétaire et sa locataire, dont la relation se serait récemment dégradée. Ce dernier aurait demandé à la retraitée de libérer le deux-pièces qu’elle occupe depuis novembre afin de le louer pour la saison. De plus, à cause la crise de coronavirus, la retraitée a reconnu avoir eu un retard dans le paiement de ses loyers, ce qui a envenimé la situation.
Ne pouvant déménager dans l’immédiat, elle a heureusement pu se loger provisoirement chez des amis et est en sécurité.
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