Le président Joe Biden a proclamé son engagement à ancrer l’idéologie d’obédience marxiste d’ « équité » dans tout l’exécutif.
« Nous devons faire en sorte que la question de l’équité raciale ne soit pas seulement l’affaire d’un seul ministère, mais celle de l’ensemble du gouvernement », a déclaré M. Biden le 26 janvier, avant de signer un décret et trois notes.
Dans un communiqué connexe, l’administration a déclaré que « le racisme et la discrimination systémiques dans notre économie, nos lois et nos institutions ont mis la promesse de l’Amérique hors de portée de trop de familles de couleur », promettant de prendre des mesures pour « éliminer l’inégalité de notre économie ».
L’équité est un concept lié à la « théorie critique », qui découpe la société en groupes d’identité basés sur la race, le sexe, l’orientation sexuelle et d’autres facteurs, tout en divisant les groupes en opprimés et en oppresseurs, de la même manière que le marxisme désigne un groupe comme celui des oppresseurs et un autre comme celui des opprimés en fonction de leur classe sociale. Dans le langage politique, l’équité fait généralement référence à l’égalité des chances plutôt qu’à l’égalité de traitement.
L’idéologie suppose que si un groupe « opprimé » obtient en moyenne une opportunité moindre de réussir dans la vie, c’est principalement à cause de la discrimination « systémique » d’un groupe « oppresseur ».
Biden a souligné que les Afro et Hispano-Américains ont des taux de chômage plus élevés et des taux plus élevés de contracter le Covid-19, la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), et a incité le public à « imaginer » ce qui se passerait si le gouvernement offrait une maternelle à tous les enfants, donnait accès à un capital de départ aux jeunes et permettait à chacun « d’acheter une maison ».
« Le logement est un droit en Amérique », a proclamé Biden.
Il a fait l’éloge de son précédent décret « qui, pour la première fois, fera progresser l’équité pour tous dans l’ensemble de nos politiques et institutions fédérales » ainsi que de son revirement du décret de son prédécesseur, le président Donald Trump, qui interdisait aux agences fédérales, aux entrepreneurs, aux sous-traitants et aux bénéficiaires de subventions d’instruire leurs employés de suivre les principes de la « théorie critique ».
Biden a également souligné sa décision d’abolir la Commission de 1776 de Trump, qui était chargée de conseiller le président sur la signification de la fondation américaine et a publié un rapport à ce sujet. Biden a qualifié la commission de « contrefactuelle ».
« L’unité et la guérison doivent commencer par la compréhension et la vérité, et non par l’ignorance et le mensonge », a-t-il déclaré.
La commission a souligné que l’idéologie actuelle basée sur l’identité est mutuellement exclusive avec les idéaux fondateurs américains selon lesquels « tous les hommes sont créés égaux », en substituant les droits individuels aux droits dépendant de son groupe d’identité, selon Matthew Spalding, professeur de gouvernement constitutionnel au Hillsdale College et directeur exécutif de la commission.
« Vous avez des droits en raison de votre groupe et de votre groupe ethnique », a-t-il déclaré lors d’une récente interview accordée au programme « American Thought Leaders » d’Epoch Times.
L’idéologie est « étrangement similaire » à l’argument des « droits de groupe » avancé par John C. Calhoun, qui a été vice-président de 1825 à 1832, pour se défendre de l’esclavage, a déclaré M. Spalding.
Les nouvelles actions de l’exécutif de Biden comprennent un décret qui annule les contrats fédéraux avec les prisons privées, le qualifiant de première étape « pour résoudre les problèmes systémiques de notre système de justice pénale ».
Les opérateurs de prisons privées ont condamné cette action comme un geste politique, puisqu’ils hébergent moins de 10 % des détenus fédéraux, qui devront être transférés dans des installations gouvernementales déjà surpeuplées.
Biden a également signé une note qui ordonne aux agences fédérales de faire rapport sur leur mise en œuvre d’un décret de 2000 qui leur enjoint d’avoir des entretiens « réguliers, significatifs et solides » avec les tribus amérindiennes sur les actions fédérales qui les concernent.
Une autre note demande aux agences fédérales de « s’assurer que les actions, documents et déclarations officiels, y compris ceux qui se rapportent à la pandémie de Covid-19, ne se montrent pas ou ne contribuent pas au racisme, à la xénophobie et à l’intolérance contre les Américains d’origine asiatique et les insulaires du Pacifique ».
L’ordonnance pourrait avoir pour effet d’amener les responsables gouvernementaux à éviter de lier le virus du PCC à son pays d’origine.
Une autre note charge le ministère du Logement et du Développement urbain (HUD) de réexaminer s’il convient de révoquer deux mesures réglementaires de l’administration Trump.
L’une d’elles, « Préserver le choix des communautés et des quartiers », a assoupli les règles exigeant que les bénéficiaires de subventions du Ministère prouvent qu’ils poursuivent activement les objectifs de la loi de 1968 sur le logement équitable, qui interdisait la discrimination dans le logement fondée sur la race, le sexe et d’autres catégories. Le secrétaire du HUD de Trump, Ben Carson, a déclaré que l’agence n’avait plus besoin que les bénéficiaires soumettent de longs rapports sur la façon dont ils ont l’intention de promouvoir le logement équitable, car les objectifs seraient atteints en se concentrant plutôt sur la stratégie des zones d’opportunité de l’administration.
Une autre règle apportait une clarification sur ce qui peut et ne peut pas être considéré comme une discrimination fondée sur « l’effet disparate », donnant aux entités accusées de discrimination plus de moyens de défense valable (pdf).
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.