Samedi 25 mars, dans les manifestations contre la réforme des retraites, un homme de 33 ans a été gravement blessé lors des violents affrontements qui ont eu lieu avec les forces de l’ordre à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres. Après enquête, l’homme s’est avéré appartenir à la mouvance d’ultra-gauche radicale et est fiché S depuis 2010.
Des milliers de manifestants étaient rassemblés ce samedi à Sainte-Soline, d’abord en guise de contestation face à une méga-bassine chargée d’alimenter en eau des champs de maïs, puis dans les manifestations contre la réforme des retraites, où des débordements ont éclaté.
Le lendemain, un bilan lourd a été dressé, faisant état de 200 blessés chez les manifestants selon les organisateurs, ainsi que 47 gendarmes selon les autorités. Certaines personnes, manifestants comme gendarmes, ont été transportées en urgence absolue à l’hôpital. Parmi ces blessés graves se trouvait un homme de 33 ans, dans le coma, a rapporté BFMTV.
Victime d’un traumatisme crânien après avoir été touché par un projectile dont l’origine et la nature ne sont pas encore connues, son profil a commencé à se dessiner après enquête : l’homme n’est pas un simple manifestant mais appartient à la mouvance ultra-gauche radicale et violente, fait partie des black blocs et est fiché S depuis 2010, a rapporté Europe 1.
Selon BFMTV et Europe 1, l’homme a participé à de nombreuses manifestations, notamment à Notre-Dame-des-Landes et toujours aux côtés des black blocs. « Cet homme a également été mis en cause dans une attaque des locaux de la protection judiciaire de la jeunesse en 2011 à Labège, dans le sud-est, et a, à ce titre, été placé en détention provisoire durant deux mois ».
Concernant les autres blessés graves, aucune information n’est encore connue.
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