ACTUALITÉS

« Black blocs » au défilé parisien du 1er mai

mai 1, 2018 22:35, Last Updated: mai 3, 2018 5:05
By

Le préfet de police de Paris Michel Delpuech a expliqué mardi soir que les forces de l’ordre « ne pouvaient pas intervenir » pour stopper les violences en marge du défilé du 1er mai, en raison de la présence de « Black blocs » au sein d’un important cortège de militants d’ultra-gauche.

« En amont » du cortège syndical traditionnel, « un autre cortège s’est constitué de personnes dites radicales pour l’essentiel », a déclaré lors d’un point presse le préfet de police. « Ce cortège a regroupé un volume extrêmement important de personnes, 14 500 », parmi lesquelles « s’est glissé un groupe de 1 200 ‘Blacks blocs’, des personnes qui s’habillent de noir, qui se cagoulent et se protègent au moment où ils vont passer à l’acte pour des exactions », a-t-il poursuivi.

« Quand les exactions ont commencé, il y avait au moins un millier de personnes entre eux (les Black Blocs, ndlr) et les forces de l’ordre. On ne pouvait pas intervenir », a ajouté Michel Delpuech. « Ils étaient complètement intégrés à cet autre cortège, ils n’étaient pas en tête et il y avait devant eux d’autres personnes ». « On ne pouvait intervenir sans craindre de faire des dégâts collatéraux », a-t-il insisté.

« Nous voulions éviter à la fois parmi les manifestants mais aussi parmi les forces de l’ordre qu’il y ait des blessés voire des morts », a ajouté le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb lors d’une visite à la préfecture de police, mardi soir. « On ne peut pas prévoir comment les choses se dérouleront exactement » et les autorités avaient « mis les forces de l’ordre à leur niveau maximal », selon M. Collomb.

Restaurant McDonald saccagé, voitures brûlées, vitrines détruites… Le cortège a rapidement été émaillé d’incidents en dépit des précautions prises lundi par le préfet pour prévenir les risques de troubles à l’ordre public. Les forces de l’ordre ont néanmoins fait usage de gaz lacrymogènes et de lanceurs d’eau.

Les dégradations se sont produites « tout à fait indépendamment du cortège syndical classique et pacifique, qui a rassemblé 20 000 personnes », a souligné le préfet de police.

HS avec AFP

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

Voir sur epochtimes.fr
PARTAGER