Avec sa mise en retrait des Bleues ayant conduit au départ de Corinne Diacre, la capitaine Wendie Renard n’a « mis d’ultimatum à personne », a-t-elle assuré jeudi à la veille de France-Colombie à Clermont-Ferrand, première rencontre du sélectionneur Hervé Renard, qui a apporté « un élan positif ».
Q: Après quatre premiers jours, quelle est votre analyse de ce changement d’ère en sélection ?
R: « Ça fait plaisir d’avoir un nouveau projet, avec beaucoup d’optimisme, de dynamisme. Forcément, il reste très peu de temps pour préparer la Coupe du monde. Il y a beaucoup d’informations à prendre avec le nouveau staff (…) Je me suis exprimée, j’ai indiqué que je souhaitais prendre du recul, et la Fédération a pris des décisions. C’est un nouveau projet qui repart, avec un nouveau coach, un nouveau staff. C’est un élan positif, on a envie de surfer dessus. »
Q: Quelles sont vos attentes en terme de jeu ?
R: « Forcément, les attentes sont différentes. Il nous demande beaucoup de vitesse dans le jeu, de jouer entre les lignes, de combiner, d’avoir beaucoup de relations entre nous. Tout ça doit se reproduire sur le terrain. Tout cela ne date que de quelques jours, mais on sent déjà que ce qui est en train de s’installer est différent. Tout le monde adhère, c’est le plus important. »
Q: Votre mise en retrait, et celles de quelques joueuses (Katoto, Diani), a-t-elle mis une pression supplémentaire sur vos épaules ?
R: « C’est normal, quand on dit certaines choses, surtout une joueuse d’expérience comme moi, forcément je serai attendue au tournant. Mais je n’ai pas attendu ce genre de décision pour être attendue au tournant. Ça fait très longtemps que je joue au plus haut niveau, à tous les matches je suis attendue, scrutée. Il n’y a pas une attente Wendie Renard, mais une attente équipe de France. L’équipe de France ne m’appartient pas. Je me suis exprimée personnellement, ça a été dur, mais c’était mon choix, je l’ai assumé et je l’assumerai. Je n’ai mis d’ultimatum à personne. Je suis fière de défendre les couleurs de mon pays comme je l’ai fait la première fois en 2011. »
Propos recueillis en conférence de presse, à Clermont-Ferrand.
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