Laurent Bonadei, nouveau sélectionneur de l’équipe de France féminine, dévoile jeudi à Paris la première liste de son mandat pour les deux matches amicaux programmés le 25 octobre contre la Jamaïque et le 29 face à la Suisse.
La milieu de terrain et ex-capitaine de l’équipe, Amandine Henry, 109 sélections et 14 buts, qui a annoncé dimanche sa retraite internationale, ne figurera pas sur la liste de l’ancien adjoint de Hervé Renard chez les Bleues.
Bonadei doit trouver une formule pour permettre à l’équipe de France de remporter une compétition internationale, elle qui reste sur sept quarts de finale perdus sur huit disputés, dont le dernier lors des JO de Paris où elle s’est inclinée face au Brésil (1-0), futur finaliste du tournoi.
Pour cela, il a d’ores et déjà officialisé l’arrivée dans son staff de Thomas Sammut, le préparateur mental de Léon Marchand.
Faire progresser les joueuses d’un point de vue mental
« Sa mission sera de faire progresser les joueuses d’un point de vue mental » et les aider à briser ce plafond de verre des quarts de finale, a expliqué le nouveau sélectionneur lors de sa présentation le 30 septembre dernier, tout en prévenant que Sammut n’était ni « un gourou, ni un psychologue ».
Présent avec les Bleues depuis un an et demi, Bonadei ne va pas procéder à une profonde révolution non plus.
Il devrait notamment faire appel aux cadres des Bleues, amputées de Henry, comme Wendie Renard, 163 sélections, et capitaine de l’équipe sous Hervé Renard, son homonyme, ou Eugénie Le Sommer, 195 sélections pour 93 buts inscrits.
Bonadei doit encore s’appuyer sur l’état d’esprit apaisé dans le groupe depuis le départ de l’ancienne sélectionneuse Corinne Diacre en mars 2023 concomitant avec le retour en sélection de Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani qui refusaient d’être appelées en bleu, sous ses ordres.
Pour sa première en tant que numéro 1, Bonadei devra se passer de la défenseuse lyonnaise Selma Bacha, ainsi que de la milieu du Real Madrid, Sandie Toletti, toutes deux blessées et forfait.
« Tout le monde a sa chance mais personne n’est indispensable »
Bonadei qui expliquait durant sa présentation officielle fin septembre que « tout le monde a sa chance mais personne n’est indispensable » pourrait être tenté de rappeler des joueuses ignorées des dernières échéances internationales.
Ce pourrait être le cas de l’attaquante Melvine Malard, auteure d’un bon début de saison avec Manchester United, qui n’a pas été appelée en équipe de France, ni pour la Coupe du monde 2023, ni pour les JO de Paris.
Cela aurait pu être le cas d’Amel Majri, dont l’absence lors des JO avait fait beaucoup parler, mais la défenseuse de l’OL, 74 sélections, n’a pas pris part aux deux dernières rencontres de son club – en championnat contre Dijon et en Ligue des champions contre Wolfsburg – et est donc très incertaine.
Remise d’une rupture partielle des ligaments du genou droit, la milieu de Chelsea, Oriane Jean-François, pourrait, elle aussi, réintégrer le groupe France.
Les Bleues disputent deux matches amicaux face à la Jamaïque le 25 octobre à Sochaux et le 29 octobre à Genève pour y défier la Suisse, pays organisateur du prochain Euro (du 2 au 27 juillet 2025) où elles tenteront d’atteindre les demi-finales.
C’est la mission de Laurent Bonadei.
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