Blois : un individu en djellaba interpellé dans la basilique, dissimulant un couteau et un coran

Par Emmanuelle Bourdy
27 janvier 2022 22:04 Mis à jour: 27 janvier 2022 22:04

Un homme de type nord-africain vêtu d’une djellaba a été interpellé ce mardi 25 janvier dans la basilique Notre-Dame de la Trinité de Blois. Les policiers ont découvert qu’il portait notamment sur lui un couteau et un coran. Il s’agirait d’un déséquilibré mental.

L’homme de 48 ans, qui s’est rendu dans la basilique de la Trinité à Blois ce mardi 25 janvier 2022, a finalement été interpellé et placé en hôpital psychiatrique, rapporte La Nouvelle République. Le parquet a écarté la piste d’un attentat terroriste. Toutefois, l’homme portait sous sa djellaba un tapis de prière, un coran et un couteau de vingt centimètres, ainsi que l’a précisé le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier.

Il s’est présenté comme « le fils de Jacob »

L’homme était entré dans le sanctuaire vers 16 h 45 mardi dernier et cherchait visiblement à rencontrer un prêtre. Il s’était lui-même présenté comme « le fils de Jacob » et avait en effet demandé à plusieurs personnes si elles étaient « le prêtre ». La veille, il avait déjà fait de même.

À un moment, le quadragénaire s’est installé dans le chœur, à l’emplacement réservé au clergé. Après être sorti de la basilique une première fois, il est de nouveau entré et s’est mis à prier debout au milieu de la nef, le corps tourné vers la Mecque, selon des témoignages recueillis par Valeurs actuelles. Trouvant son comportement « curieux », le recteur de la basilique avait alors averti les policiers vers 17 h 30.

Le chef du parquet a néanmoins indiqué que le mis en cause n’était ni menaçant ni insultant. De plus, lorsque les forces de l’ordre l’ont interpellé, il n’a manifesté aucune résistance. Il a ensuite été placé en garde à vue pour port d’arme illicite. Une arme qu’il portait parce qu’il se sentait menacé, selon ses propos, précise La Nouvelle République. Même si l’homme était connu des services de police pour des vols aggravés, selon le procureur, il n’est pourtant pas fiché S. Les perquisitions effectuées dans son logement n’ont en outre rien donné.

Un incident qui relève « davantage de la psychiatrie que du terrorisme »

Une enquête a été ouverte et confiée à la direction départementale de la sécurité publique ainsi qu’à la direction territoriale de la police judiciaire d’Orléans.

Ayant tenu des propos incohérents lors de son audition, le mis en cause a été admis en soins psychiatriques contraints dans un établissement du Loiret et sa garde à vue a donc été levée. « Il s’agit d’une personnalité psychopathique qui selon ses proches ne prenait plus ses médicaments », a expliqué le procureur de Blois. Le parquet de Blois a demandé l’intervention d’un expert psychiatre afin de procéder à un examen psychiatrique. Les conclusions de cet expert devront déterminer de la décision d’orientation pénale du parquet de Blois.

Dans un communiqué, le diocèse a quant à lui expliqué que cet incident relevait « davantage de la psychiatrie que du terrorisme, selon les mots de Monsieur le Procureur de la République ». Le père Vincent a confié à Valeurs actuelles son « inquiétude ». Il avait déjà déposé plainte à la suite de menaces téléphoniques.


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