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Bobigny : un policier abat un squatteur retranché chez sa grand-mère avec son arme

juillet 2, 2024 12:15, Last Updated: juillet 2, 2024 12:20
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À Bobigny (Seine-Saint-Denis), un policier hors service a tiré à plusieurs reprises sur un homme qui s’était introduit dans le garage de sa grand-mère. Le squatteur, qui aurait menacé le fonctionnaire avec un objet, a succombé à ses blessures.

Un policier a été placé en détention provisoire après avoir tué un squatteur, samedi 29 juin au matin, à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. L’intrus s’était introduit dans le garage du pavillon de la grand-mère de l’agent et ne voulait plus partir. Selon le site d’information Actu17, le fonctionnaire aurait utilisé son arme professionnelle après avoir été menacé par cet homme, le blessant mortellement.

C’est la grand-mère de ce policier qui l’appelle, samedi matin, vers 6h. Elle n’est pas rassurée et affirme entendre des bruits dans son pavillon. L’agent en repos se rend tout de suite chez elle, à Bobigny, muni de son arme professionnelle, comme il en a l’autorisation.

Dans le garage de cette petite maison, il se retrouve nez à nez avec un inconnu. Le policier demande immédiatement le renfort de ses collègues, et retient l’intrus en attendant leur arrivée. Alors qu’il attend l’équipage de police, la situation dégénère : selon le fonctionnaire, le squatteur se montre agressif et commence à le menacer avec un objet.

« Meurtre sans circonstance aggravante »

Sept coups de feu sont alors tirés par le policier, et six balles atteignent le corps de l’individu, qui meurt des suites de ses blessures. Placé en garde-à-vue samedi, le policier a été déféré lundi 1er juillet, en vue de sa possible mise en examen pour « meurtre par personne dépositaire de l’autorité publique ».

Le juge des libertés et de la détention a tranché dans la nuit, et a donc placé le policier auteur présumé de tirs mortels « en détention provisoire », rapporte Le Parisien. Ce fonctionnaire de 27 ans a été mis en examen pour « meurtre sans circonstance aggravante », précise le parquet.

En lieu et place d’une arme, le squatteur tenait dans ses mains un pistolet à mastic pour faire des joints. La personne décédée était un homme d’une trentaine d’années, originaire d’Algérie et en situation irrégulière. Il était identifié comme étant un vendeur de cigarettes à la sauvette.

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