Crash aérien en Corée du Sud : les boîtes noires en cours d’exploitation, tandis que les inspections se focalisent sur le train d’atterrissage

Par Epoch Times avec AFP
1 janvier 2025 08:48 Mis à jour: 1 janvier 2025 08:48

La Corée du Sud va envoyer aux États-Unis l’une des boîtes noires du Boeing 737-800 qui s’est écrasé il y a trois jours à Muan, faisant 179 morts sur les 181 passagers, a indiqué mercredi le vice-ministre en charge de l’aviation Joo Jong-wan.

Étant impossible d’extraire sur le sol sud-coréen les informations contenues dans « l’enregistreur des données de vol endommagé, il a été décidé aujourd’hui de le transporter aux États-Unis pour analyse en collaboration » avec les enquêteurs américains, a expliqué M. Joo lors d’un briefing.

Selon le directeur général en charge de la politique de sécurité aérienne, Yoo Kyeong-soo, les inspections de tous les Boeing 737-800 utilisés par des compagnies nationales « se focalisent principalement sur les trains d’atterrissage », celui de l’appareil écrasé ne s’étant « pas déployé correctement » avant son crash.

Dimanche matin, ce Boeing du transporteur à bas coût sud-coréen Jeju Air, en provenance de Bangkok, a touché terre sur le ventre à Muan (sud-ouest), percutant un mur de béton en bout de piste. Sous le poids du choc, l’avion s’est plié en deux et a pris feu. Au total, 179 des 181 passagers sont morts, seuls une hôtesse et un stewart ayant survécu à cette catastrophe, pire accident aérien que la Corée du Sud ait connu sur son territoire.

Les conversations dans le cockpit ont été extraites

Les enquêteurs déployés sur place ont extrait les premières données de l’autre boîte noire, celle contenant les conversations dans le cockpit, avait indiqué plus tôt M. Joo. Son étude doit permettre de pouvoir écouter les dernières communications des pilotes.

La piste d’une collision avec des oiseaux a aussi été évoquée pour expliquer le drame. La tour de contrôle de l’aéroport de Muan avait envoyé un avertissement en ce sens à l’équipage à trois minutes du crash. Le pilote avait lui émis un message de détresse avant l’atterrissage d’urgence. Les moteurs des avions à réaction peuvent perdre en puissance voire s’arrêter complètement après avoir aspiré un oiseau.

Des critiques se focalisent toutefois sur l’architecture de l’aéroport et en particulier sur la présence de l’obstacle solide heurté par l’avion, qui est un outil d’aide au guidage présent sur d’autres aéroports du pays.

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