La santé du cerveau est essentielle à notre bien-être général, la mémoire étant un indicateur clé de la fonction cognitive. L’hippocampe, qui joue un rôle central dans l’apprentissage et la mémoire, se détériore naturellement avec l’âge.
Cet article présente quatre nutriments essentiels qui peuvent contribuer à protéger l’hippocampe et à améliorer les fonctions cognitives.
Fonctions de l’hippocampe
L’homme possède deux hippocampes, situés dans les hémisphères gauche et droit du cerveau. L’hippocampe a plusieurs fonctions essentielles, notamment :
– Le traitement et le stockage de nouvelles informations : l’hippocampe aide le cerveau à encoder et à stocker de nouvelles informations sous forme de souvenirs, ce qui le rend essentiel pour l’apprentissage.
– Consolidation et formation des souvenirs : l’hippocampe consolide les souvenirs fragmentés dans le système de mémoire du cerveau. Il joue un rôle essentiel dans la conversion des souvenirs à court terme en souvenirs à long terme, consolidant ainsi le contenu de la mémoire.
– Traitement de la mémoire spatiale : l’hippocampe est essentiel pour se souvenir de notre environnement et créer des cartes cognitives.
– Traitement de la mémoire épisodique : l’hippocampe traite et stocke les souvenirs épisodiques, qui comprennent nos expériences personnelles quotidiennes avec des détails spécifiques sur le temps, le lieu et les événements.
Effets des lésions de l’hippocampe sur la mémoire
Les lésions de l’hippocampe entraînent des troubles de la mémoire à court terme, affectant la capacité du cerveau à apprendre et à retenir de nouvelles informations. De nombreuses personnes remarquent pour la première fois un déclin de la mémoire lorsqu’elles commencent à éprouver des difficultés avec des souvenirs récents.
En outre, les lésions de l’hippocampe peuvent entraîner des pertes de mémoire, partielles ou totales, telles que l’oubli d’expériences personnelles passées. Elle peuvent également affaiblir les capacités de navigation spatiale et la capacité à se souvenir d’environnements familiers.
Les nutriments qui protègent l’hippocampe
L’hippocampe joue un rôle essentiel dans la fonction de mémoire et la navigation spatiale. Des données cliniques suggèrent que les nutriments et composés suivants peuvent contribuer à protéger l’hippocampe et à améliorer la mémoire et les capacités cognitives :
Acides gras oméga-3
Des études ont montré que la consommation d’acides gras oméga-3 par le biais de l’alimentation et de suppléments peut contribuer au maintien des fonctions cognitives et à la prévention de la maladie d’Alzheimer.
Par exemple, une septuagénaire souffrant de troubles cognitifs légers a été traitée avec des doses élevées de DHA et d’EPA (deux types d’acides gras oméga-3) sous forme de suppléments d’huile de poisson. Après six mois, un test neuropsychologique de suivi a montré des améliorations significatives de sa mémoire et de ses fonctions cognitives. Les examens IRM ont montré que le taux d’atrophie de l’hippocampe avait ralenti, ce qui suggère que les acides gras oméga-3 ont un effet protecteur sur l’hippocampe et peuvent améliorer les performances cognitives globales.
Un autre patient, âgé de 65 ans et aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer, a pris des suppléments d’oméga-3 pendant 12 mois. Au cours de cette période, les évaluations cognitives ont montré que ses fonctions de mémoire ne s’étaient pas rétablies, mais qu’elles s’étaient stabilisées. L’imagerie cérébrale a mis en évidence un ralentissement de l’atrophie de l’hippocampe, ce qui suggère que les acides gras oméga-3 ont pu ralentir la progression de la maladie tout en favorisant la santé de l’hippocampe.
Les antioxydants
Les antioxydants, que l’on trouve dans divers aliments et dans certains suppléments, peuvent contribuer à protéger l’hippocampe des dommages oxydatifs.
Un homme de 72 ans a commencé à perdre la mémoire. Après six mois d’adaptation de son régime alimentaire, notamment une plus grande consommation d’aliments riches en antioxydants comme les myrtilles et le chocolat noir, ses performances cognitives se sont améliorées. Son nouveau régime alimentaire comprenait également une réduction de la consommation de sucre et une limitation des aliments frits. Des améliorations ont ainsi été observées au niveau de la mémoire et de la vitesse de traitement. Les analyses de sang ont également montré une réduction des marqueurs du stress oxydatif.
Un essai contrôlé randomisé a montré que les polyphénols contenus dans les myrtilles peuvent améliorer les fonctions cognitives chez les personnes âgées, en améliorant la mémoire épisodique et les fonctions exécutives chez les personnes présentant un risque de déclin cognitif. De même, il a été démontré que le chocolat noir avait des effets positifs sur les fonctions cognitives.
Un autre exemple concerne une patiente de 65 ans qui a vu sa mémoire décliner après la ménopause. Son médecin lui a conseillé de prendre des suppléments de vitamines C et E. Après neuf mois de traitement, sa mémoire s’est nettement améliorée, en particulier la mémoire à court terme. Cela suggère que les antioxydants que sont les vitamines C et E ont un effet protecteur sur l’hippocampe. La recherche a montré que la supplémentation en vitamine C peut être une stratégie viable pour la prévention et le traitement de la maladie d’Alzheimer.
La vitamine B12
La recherche a établi un lien entre la carence en vitamine B12, les troubles cognitifs et l’atrophie de l’hippocampe. Des tests cliniques ont suggéré qu’une supplémentation en vitamine B12 peut améliorer les fonctions cognitives chez les patients souffrant d’une carence en B12, du moins à court terme.
Par exemple, une femme relativement jeune souffrait d’un déclin cognitif et d’une perte de mémoire en raison d’une carence en vitamine B12. Après plusieurs mois d’injections de vitamine B12, ses facultés cognitives et sa mémoire se sont considérablement améliorées. Cela souligne l’importance d’envisager une carence en vitamine B12 chez les jeunes adultes qui rencontrent des problèmes similaires.
La curcumine
La curcumine possède des propriétés anti-inflammatoires et neuroprotectrices bénéfiques pour l’hippocampe. Une étude comparative a montré qu’une supplémentation en curcumine peut retarder de manière significative la progression de la maladie d’Alzheimer et améliorer à la fois la locomotion et les fonctions cognitives associées à la démence.
Dans un cas, un patient de 60 ans souffrant de troubles cognitifs légers a pris une dose élevée de curcumine en même temps que d’autres traitements pendant six mois. À la fin du traitement, sa mémoire et ses fonctions cognitives s’étaient améliorées, les évaluations neuropsychologiques indiquant une récupération partielle de sa fonction hippocampique.
Compte tenu des différences individuelles et des circonstances spécifiques associées à la santé cognitive, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour un plan de traitement personnalisé.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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