Une scène filmée à Bordeaux le 27 février dernier, sur le parvis de la basilique Saint‑Michel, dans laquelle on voit un homme cracher au visage d’un prêtre à la sortie de la messe, va probablement mener à une simple sanction pour le mis en cause : un stage de citoyenneté.
Le lendemain du jour où un homme a craché au visage d’un prêtre sur le parvis de la basilique Saint‑Michel de Bordeaux, le mis en cause a été interpellé par la police et placé en garde à vue pour « violences volontaires sans ITT à raison de l’appartenance de la victime à une religion déterminée », précise Le Figaro.
Le quinquagénaire en question, un habitué du quartier, était en possession d’un couteau à cran d’arrêt. Il n’a pas eu de condamnation judiciaire depuis une dizaine d’années mais a déjà été condamné par le passé.
« En garde à vue, l’intéressé a reconnu le crachat mais a nié avoir connaissance de la qualité de prêtre de la victime », a déclaré le parquet de Bordeaux.
Pas de plainte de la part du prêtre
De son côté, le prêtre n’a pas souhaité déposer plainte pour cette agression afin de « cultiver un climat de paix et de fraternité dans ce quartier Saint‑Michel », selon un communiqué du diocèse de Bordeaux.
C’est sur la base d’une vidéo relayée sur Twitter dans laquelle on peut voir la scène que le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête en flagrance. Ce lundi 7 mars, Le Figaro nous apprend que le mis en cause a été sanctionné d’un stage de citoyenneté et d’une interdiction de paraître dans le périmètre de la place Saint‑Michel pendant six mois, une information transmise par le parquet de Bordeaux.
Ce dimanche 27 février, à la sortie de la messe, devant l’église Saint Michel de Bordeaux, un musulman crache sur le prêtre qui est en train de bénir le parvis ! @FrDesouche @diocesebordeaux @SO_Bordeaux @Bordeaux @PoliceNat33 pic.twitter.com/ydh7iCtUMm
— Infos Bordeaux (@InfosBordeaux) February 27, 2022
La sanction – stage de citoyenneté et interdiction de paraître – n’aura lieu que si l’individu suspecté d’avoir craché au visage du prêtre reconnaît sa culpabilité lors d’une composition pénale pour laquelle il est convoqué le 18 mars prochain. Une autre condition est qu’elle soit validée par le président du tribunal. Si ces deux conditions ne sont pas réunies, le procureur pourra engager des poursuites.
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