Pierre Le Camus a été victime d’une agression, ce samedi 10 juillet à Bordeaux. Il se trouvait à la terrasse d’un bar avec son frère et des amis, lorsqu’une bande de jeunes antifas s’en sont pris à eux. Le candidat RN aux dernières élections législatives pointe une « absence totale de réaction des politiques ».
Dans la nuit de vendredi à samedi 9 juillet, aux environs de 1 heure du matin, une bande « de trente à quarante » individus a violemment agressé Pierre Le Camus, dans le centre-ville de Bordeaux. Il était installé à la terrasse d’un café, en compagnie de son frère et de quelques amis, non loin de la place Gambetta. Selon lui, les agresseurs appartenaient au groupe d’extrême gauche antifa.
« Vous ne savez pas qui on est mais nous, on sait très bien qui vous êtes »
« J’étais debout en train de boire une bière avec mon frère et un ami tandis que le reste de notre groupe était attablé. Deux personnes se sont approchées et ont commencé à avoir une attitude menaçante à notre égard, disant ‘vous ne savez pas qui on est mais nous, on sait très bien qui vous êtes’ », raconte le jeune homme de 22 ans au Figaro. Au micro de CNews, il souligne encore : « On a pris des coups, ils ont utilisé le mobilier du bar, les chaises, les tables, les verres… On m’a éclaté un verre à l’arrière du crâne. »
L’homme politique ajoute ne pas avoir « eu le temps de dire quoi que ce soit, les coups sont partis direct ». « C’était d’une grande violence. Il y avait une vraie volonté de faire mal », poursuit-il, indiquant que son frère s’est retrouvé au sol « et ils ont continué à le frapper ».
Selon l’ex-candidat aux législatives, ces individus l’ont « reconnu » et il s’agissait clairement d’une « attaque politique ». D’ailleurs, il affirme avoir entendu les auteurs de cette attaque lancer « Bordeaux antifas » et « Bordeaux est à nous ». Deux minutes après leur brutale intervention, ils ont quitté les lieux. Les secours sont ensuite intervenus et ont pris en charge les victimes.
« Tous sont restés étrangement silencieux, eux qui s’insurgent en général sans tarder »
Pierre Le Camus, qui a immédiatement porté plainte, s’est vu prescrire 4 jours d’interruption totale de travail (ITT), touché au nez et à la mâchoire. Son frère a eu quant à lui « une déchirure osseuse à la main droite, un traumatisme crânien, le nez cassé, une dent cassée et des contusions sur tout le visage », nécessitant 10 jours d’ITT, détaille l’ancien candidat aux législatives.
Bien qu’il ait reçu le soutien de Marine Le Pen, Jordan Bardella et de plusieurs membres de Reconquête!, il s’indigne néanmoins de « l’absence totale de réaction des politiques bordelais, de gauche comme de droite ». « Tous sont restés étrangement silencieux, eux qui s’insurgent en général sans tarder », constate le jeune homme. « Je continue de croire que le combat que je mène est le bon », a-t-il néanmoins conclu.
***
Chers lecteurs,
Abonnez‑vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.