Un instituteur de 52 ans d’une école primaire privée bordelaise a été mis en examen pour agressions sexuelles sur mineur de 15 ans, voyeurisme sur mineur et détention d’images pédopornographiques, a-t-on appris dimanche auprès du parquet, confirmant une information de Sud Ouest.
C’est lors d’une classe découverte « littoral » sur le bassin d’Arcachon, à Andernos-les-Bains, à laquelle participaient trois classes de CM2 de l’ensemble scolaire privé Saint-Genès La Salle, que certains faits ont été dénoncés.
Quatre élèves avaient alors alerté une maman accompagnatrice que cet enseignant « les avaient filmées sous la douche en passant son téléphone portable sous la porte des cabines individuelles », a indiqué la procureure de la République adjointe de Bordeaux Rachel Bray.
Le lendemain, le chef d’établissement signalait au parquet de Bordeaux des faits de voyeurisme aggravés et mettait en cause cet enseignant titulaire. Professeur de CM1, il remplaçait alors une collègue, selon Sud Ouest.
Il a d’abord nié les faits
Une enquête de flagrance était ouverte du chef de voyeurisme sur mineur et confiée aux services de police de la sûreté départementale qui mettaient mercredi l’homme en garde à vue.
« L’exploitation du matériel informatique permettait notamment de découvrir des photos de jeunes filles sous la douche, plusieurs captures d’écran de vidéos au cours desquelles le mis en cause procédait à des attouchements de nature sexuelle sur mineures et quelques images à caractère pédopornographique téléchargées », précise la magistrate.
Après avoir nié l’intégralité des faits, l’instituteur a reconnu « une partie des faits reprochés ». Il a été placé en détention provisoire.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.