C’est la veille de Noël que Myriam Boubram a reçu le résultat du concours du meilleur ouvrier de France dans la catégorie soudure qu’elle a remporté, une première pour une femme.
« L’émotion qui monte, les larmes qui montent » : voilà comment Mme Boubram raconte à France 2 ce qu’elle a vécu lorsqu’elle a reçu la lettre lui annonçant qu’elle était la première Française à devenir « meilleur ouvrier de France » dans la catégorie soudage manuel.
Rien ne destinait la Bordelaise à devenir soudeuse : son père l’a poussée à devenir coiffeuse « parce qu’il y aura toujours des cheveux donc toujours du travail« . S’ennuyant dans ce métier, elle s’est vue proposée une formation en soudure qui s’est avérée être une révélation.
« En tant que soudeuse dans l’aéronautique, là j’ai découvert un métier extraordinaire », reconnaît celle qui est aujourd’hui enseignante à l’institut de soudure de Bordeaux-Latresne.
La pièce d’1,85 m qui lui a valu de remporter le concours du meilleur ouvrier de France lui a demandé 1 600 heures de travail. Le fait de gagner ce titre la renforce dans sa passion : « C’est extraordinaire pour moi, j’ai atteint le sommet. »
Dans le domaine du bâtiment en général, les femmes ne représentent que 2 % des ouvriers. Le fait qu’une femme soit pour la première fois lauréate dans ce concours, en catégorie soudure, est donc un honneur pour Myriam Boubram.
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